Le bureau exécutif de Racine club a réagi suite aux accusations, à son encontre, du président de la fédération nationale de volley-ball. Le mardi 6 septembre dernier, Kevin Abdounourou avait déclaré à la presse que c’est cette équipe d’Itsandra-mdjini qui a « boycotté le match de la phase finale alors que son adverse menait, huit points à trois, au cinquième set».

Une version des faits, intervenus lors de la phase nationale du championnat à Nyimashiwa, Mwali, que réfute le club selon lequel, au cinquième set, la nuit était tombée et les joueurs ne voyaient plus rien. Son capitaine aurait réclamé et obtenu que le commissaire du match reporte la fin de la partie au lendemain en tenant compte du score enregistré. «Le matin, nos joueurs se sont présentés sur le terrain, contrairement à ceux de l’équipe adverse «, a raconté un dirigeant du Racine club, Mohamed Djanfar.
Par la suite, un procès-verbal signé du même commissaire du match, accordait la victoire à l’équipe adverse, Asim d’Itsandra, ce que les dirigeants du Racine considèrent comme un «coup» contre leur formation. Enfin, les joueurs de cette équipe, qui avaient été retenus dans la sélection nationale pour les Jeux des îles à Madagascar, auraient été retirés de la liste.

Dans leur lancée, les conférenciers ont «dénoncé» ce qu’ils ont qualifié de «magouilles» menées lors de la composition de l’équipe nationale par des responsables de la fédération nationale de la discipline. C’est ainsi que le secrétaire général du Racine club, Mohamed Youssouf, a «déploré» le fait qu’on ait fait jouer «un athlète avec une licence étrangère alors qu’il ne devait pas jouer sans avoir fait de mutation».Enfin, les conférenciers ont tenu à souligner qu’ils n’avaient rien contre leur club averse et que tous leurs griefs étaient adressés aux dirigeants de la fédération «qui ne respectent aucun règlement».