L’équipe nationale de football entre en compétition ce soir contre les Panthères du Gabon. Une entrée en matière attendue par toute une Nation plus que jamais unie comme un seul homme pour soutenir ses «héros». Oui des «héros» car cette trentaine de jeunes vient de donner corps au rêve du pays et de son sport de se voir un jour dans la Cour des grands d’Afrique.Grâce à eux, nous y sommes.
L’exploit des hommes d’Amir Abdou
Portés par tout un peuple, nos Cœlacanthes (du nom de cette espèce endémique qu’on croyait disparue il y a 70 millions d’années et qui est soudainement réapparue en 1952 au large de Ndzuani) vont, encore une fois, montrer qu’ils n’ont aucun complexe à se faire devant les feulements d’un léopard, les rugissements d’un lion ni, encore moins, les éclats d’une Etoile noire.
Depuis l’exploit des hommes d’Amir Abdou qui ont réussi à se qualifier, pour la première fois de leur histoire, les «Veri piya» en phase finale de l’une des plus prestigieuses compétitions sportives au monde, la Coupe d’Afrique des Nations (Can), les Comores suscitent l’intérêt de tous. Les médias du monde ne parlent que de cette «première historique» et de la performance de nos Cœlacanthes. Mais aussi et surtout de l’enthousiasme bon enfant d’un peuple qui trouve dans cette chevauchée fantastique de ses «enfants» l’occasion d’exprimer avec fierté son amour et son attachement à son pays.
Ce soir à Yaoundé, sur la pelouse du stade Ahmadou Ahidjo, nos vaillants Cœlacanthes vont entamer le deuxième acte de cette aventure. Ils iront hisser plus haut encore nos couleurs, faire briller davantage nos quatre étoiles et montrer qu’ils ne sont pas allés jouer les figurants dans cette trente-troisième Can.
Présent dès le début, Al-watwan, par l’entremise du chef de sa rubrique «Sports, Arts et Culture», Elie-Dine Djouma dépêché sur place, va couvrir l’évènement pour nos chers lecteurs et les informer, en temps réel, sur ce grand rendez-vous avec, naturellement, un focus sur la sélection comorienne.A nos Cœlacanthes, continuez à nous faire rêver ! Très bonne compétition et bonne chance. Et, surtout, soyez assurés que, plus que jamais, «nous sommes ensemble!»
Maoulida Mbaé, directeur général
