A une semaine de la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de football, la fédération comorienne de l’épreuve (Ffc) fait face à quelques problèmes qui doivent nécessairement être réglés. Cela va des «réaménagements» au niveau du stade de Maluzini qui doit abriter la rencontre entre les Comores et le Lesotho, à quelques autres petits problèmes.La Ffc doit honorer certaines exigences au niveau du stade. C’est ainsi qu’il y manque toujours de sièges (Lire à ce propos notre livraison du lundi). Le stade a une capacité de 10.826 places dont 3.726 sièges pour la tribune officielle, et 300 places Vip. Les gradins représentent une capacité d’environ 6.800 places. Ce sont ces dernières que la Ffc doit impérativement doter de sièges.
De même, des travaux doivent être menés dans les vestiaires. Depuis mai 2019, date d’inauguration du stade, il n’y a jamais eu de casiers pour les joueurs. Ils seraient «en cours de confection» et doivent être installés avant samedi prochain. Pour ce qui est de la pelouse, un travail est fait pour la rendre dans les meilleures conditions possibles. La météo pluvieuse actuelle au centre de l’île se révèle être d’un grand secours aux «jardiniers» des lieux. Autre chose, les prix des tickets d’entrée au match ne sont toujours pas connus, ce qui met mal à l’aise les supporters qui ne savent pas quels moyens il leur faudra disposer pour pouvoir aller soutenir leurs champions.
Last but not least, «Comores vs Lesotho» est le premier match de cette course pour la Can ivoirienne qui doit mettre en communion les coéquipiers de Fouad Bachirou et leurs supporters, et une grande mobilisation de la population est attendue. Cependant, contrairement à ce qui nous a été donné de voir par le passé, il y’a peu de communication sur ce rendez-vous psychologiquement capital au niveau de l’opinion et des acteurs. Pourtant, en plus des enjeux sportif, touristique et économique, le pays devrait faire face à une semaine de promotion au niveau de beaucoup de médias spécialisés en football.
En effet, le parcours réalisé par les Coelacanthes à la Can 2021 a séduit plusieurs confrères qui, depuis, suivent de près les sorties des internationaux comoriens.
Dans ces circonstances, ces retards à l’allumage qui gênent tant les férus de l’équipe et, de manière générale, toute l’opinion à l’intérieur et à en dehors des frontières du pays, risquent de gâcher quelque peu la fête. Ce serait dommage...