Le “collectif” des candidats rejetés lors des dernières élections du président de la fédération de football ont, mardi au Select à Moroni, fait état de l’évolution de son dossier déposé devant le Tribunal arbitral du sport, en avril dernier. “Nous avons fourni tous les documents qu’on nous a demandés. Nous n’attendons que la date du procès”, a assuré, l’un d’eux, Mahamoud Mohamed Aboud.
Cet ancien ambassadeur des Comores à Pékin était entouré de M’changama Abbas, Mohamed Mouigni et Ali Mohamed Choyibou. Ce dernier, un ancien membre des commissions juridictionnelles de la Ffc, a soutenu qu’il a “fallu une injonction du Tas” pour que la fédération accepte de fournir au juge du Tas le procès-verbal des élections qui ont conduit Saïd Ali Saïd Athouman à la tête de l’instance. Selon lui, ce “procès-verbal est bourré d’anomalies et d’incohérences. Il est indiqué que soixante-trois personnes ont voté à l’unanimité par acclamation alors que dans le même document, on peut lire qu’une seule personne n’a pas voté”.
Mahamoud Mohamed Aboud “rappelle que les Règlements généraux indiquent que le vote du président doit se faire par la voix des urnes”. M’changama Abbas estime que le collectif a eu raison d’avoir porté l’affaire devant le Tas et que le fait “d’avoir pu se mobiliser jusqu’à Lausanne en Suisse, indique qu’ils ont de fortes chances de gagner le procès”.
Enfin, Mahamoud Mohamed Aboud “assure”, par ailleurs, qu’il n’y a “aucun risque” que ce procès, “qui pourrait se dérouler en visioconférence”, ait une quelconque répercussion sur la participation des Comores à la prochaine Can, en citant l’exemple du Cameroun: “Actuellement, la fédération camerounaise (du pays qui va abriter cette compétition, ndlr) compte un bureau désignée par la Fifa et un autre par des clubs locaux. Malgré cela, les Lions indomptables prendront part à la Can”, devait-il citer en exemple.Les conférenciers ont, enfin, assuré que le procès allait se tenir “dans les meilleurs délais”.