Le latéral droit de la sélection comorienne de football, Kassim Abdallah, se lance déjà vers d’autres horizons. Il ouvre une boulangerie-pâtisserie, “La Maison du Pain”, et une boucherie dans les quartiers nord de la deuxième ville française, Marseille, où il a grandi.
“J’ai mis entre parenthèses le foot depuis un an. Ça se passait bien avec l’Athletico Marseille mais avec la rétrogradation administrative en Nationale 3, c’était compliqué. Alors comme j’avais des activités à côté, j’ai un peu laissé tomber le foot”, a révélé Kassim Abdallah.
Comme tous les secteurs économiques ou presque, les nouvelles activités de l’international comorien sont impactées par la pandémie liée au virus Coronaire 19. A tel point que le gérant de “La maison du Pain” a dû remettre à plus tard l’ouverture de deux nouvelles boucheries qu’il va ouvrir au nord de la capitale européenne de la culture.
Cependant, malgré son grand intérêt pour ses nouveaux horizons, Kassim Abdallah n’a pas totalement délaissé les crampons. Il est en contact avec dess clubs et bénéficie aussi de la confiance du sélectionneur des cœlacanthes, Amir Abdou qui continue à faire appelle à ses services notamment lors du tout dernier match des Comores face à l’Egypte.
“A travers ces commerces, j’ai l’occasion de créer des emplois, de voir beaucoup de monde, ceux avec qui j’ai grandi, notamment. Ça permet de voir la vie autrement. Généralement, les footballeurs investissent dans l’immobilier. C’est bien huilé, tu ne te casses pas trop la tête. Moi j’avais envie de faire autre chose, de ne pas regarder l’argent tomber, je voulais être en contact avec les gens. Ça change un peu”, s’est enthousiasmé le joueur comorien dans un entretien avec la chaine, Talk Show.
A l’occasion de cet entretien qu’il a accordé dimanche dernier, Kassim Abdallah s’est attendu sur les “hauts” et les “bas” de son passage à l’Om et sur la situation du jeune joueur d’origine comorien issu du centre de formation de football du club phocéen, Isaac Lihadji qui semble peiner à signer son contrat professionnel.
“Je me rappelle avoir eu Kassim comme élève au collège Manet au début des années 2000 et je ne suis pas étonné qu’il y ait arrivé dans la vie. C’était, déjà, un gars solaire, intelligent et droit. Je suis fier de lui. Puissent les jeunes de la Busserine et du Mail suivre en nombre son exemple. J’ai beaucoup de respect pour lui”, devait résumer un de ses professeurs du collège.
Kassim Abdallah a passé un an sans contrat professionnel.