Plusieurs français d’originaire comorienne prennent part aux Jeux olympiques Paris 2024 dans divers services et sous diverses fonctions. Mais ce très beau monde n’arbore pas le drapeau des Comores à cette compétition olympique internationale.
Ils sont impliqués, cependant, directement dans cette trente-troisième édition : les uns comme athlètes, les autres entant qu’agent de sécurité, les autres encore comme bénévole ou hôtesse.
Le plus connu de toutes et tous semble être Djamili-Dine Aboudou Moindze. Ce boxeur professionnel des +92 kg représente la France. Qualifié en mars dernier pour ces Jo, le Franco-Comorien a disputé, le jeudi 29 juillet dernier, son premier combat et l’a emporté aux points contre l’Algérien, Mourad Kadi (4:1), aux huitièmes de finale. Il s’est, donc, qualifié pour les quarts des + 92 kg.
Un autre Comorien d’origine de ces Jo c’est l’enfant de Mvuni ya Bambao, Hachim Saïd. Le jeune homme est le patron de la sécurité à Paris Défense arena, le site qui abrite les compétitions de natation : "Je suis un Comorien originaire de Mvuni ya Bambao. Je suis le responsable d'exploitation, Seris, pour la sécurité de Défense Arena", a-t-il précisé le mardi 30 juillet, peu après le 100m nage libre du Comorien, Hassane Hadji.
Lors du défilé de la cérémonie d’ouverture des jeux, la délégation nationale a été précédée par un compatriote du nom d’Al Moubarak. "Ce jeune garçon très sympathique nous a beaucoup servi. On s’est bien amusé à bord du bateau sur la Seine lors de la cérémonie d’ouverture. On se sentait en famille avec lui et il a tout fait pour nous mettre à l’aise", assure un des responsables de la délégation du Comité national olympique (Cosic), Madiane Mohamed Issa.
Dans les sites sportifs et culturels dédiés aux compétitions, on peut croiser plusieurs "enfants du pays". Pour la plupart, ils assurent divers rôles de bénévolat, d’agents de sécurité, entre autres.
Parmi eux, la jeune Ghoufrane Binti Idouay. Son rôle, dans la Fanzone du centre sportif Elizabeth située le long de l’Avenue Orléans à Paris, consiste à installer et désinstaller la zone, accueillir le public de toutes classes sociales, et leur proposer des activités sportives et divertissements tel le tir-à-l’arc ou le toboggan.
"Nous assurons l’accueil dans les centres de loisirs puis le grand public qui peut suivre, sur écran géant, les épreuves des Jo". Ghoufrane Binti Idouay peut, également, mener différentes activités sportives animées par des agents de la Ville de Paris, ainsi que d’autres ateliers animés soit par les mêmes agents ou par d’autres associations", explique cette jeune "Je viens".
En plus des quinze Comoriens dont les quatre athlètes, qui représentent officiellement le pays, ces plusieurs autres "compatriotes" sont accrédités aux Jo… sans porter le drapeau comorien.
Ce qui ne gâche en rien la fête!