L’équipe des joueurs locaux de Madagascar s’est qualifiée, le samedi 16 août dernier à Zanzibar, pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des Nations 2024. Elle a décroché son ticket en s’imposant au Burkina Faso sur le score de deux buts à 1. Les Barea locaux se hissent, ainsi, pour cette édition de Kenya, Tanzanie et Ouganda, au même niveau de compétition que lors de l’édition camerounaise de 2019 au Cameroun. Ils occupent la deuxième place du Groupe B avec sept points, derrière la Tanzanie (10 points). Le Burkina Faso et la Centrafrique sont, quant à eux, éliminés du tournoi continental. L’équipe de la Grande île est la seule représentante de la sous-région de l’Océan indien à cette huitième édition du Championnat d’Afrique des Nations. Sur ses quatre matchs de poule, elle en a remporté deux, face à la Centrafrique (2-0) et au Burkina Faso (2-1) et en a perdu un contre le pays hôte, la Tanzanie (2-1) et a obtenu un nul vierge avec la Mauritanie.

Entrainé par Romuald Rakotondrabe alias Roro, Madagascar est dans la même dynamique qu’au Cameroun 2019. Grace à des joueurs à l’image de son gardien de but, Michel Ramandimbisoa, la formation locale malgache «ne se fixe pas de limite». Les Malgaches vont disputer leur deuxième match de quart de finale du Chan de leur histoire le vendredi 22 août prochain à Nairobi, au Kenya, contre l’équipe locale. Cette affiche est l’une des deux oppositions de cette phase connue jusqu’hier en fin de journée. L’autre rendez-vous connu opposera, le samedi prochain à Kampala en Ouganda, la Tanzanie au Maroc.

Les autres matchs des quarts de finale devraient mettre aux prises, le même vendredi 22 août à Dar-es-Salaam, la capitale de la Tanzanie, le premier du Groupe D et le deuxième du D. Ce samedi, le leader du Groupe C va tenter, à Zanzibar, de poinçonner son tiquer pour les demi-finales face au deuxième du Groupe D. La formation malagasy a, ainsi, quatre-vingt-dix minutes devant elle avant cette bataille. En face, elle aura des Harambee stars A’, qui vont évoluer devant leur public de Nairobi. Rien n’est joué d’avance pour nos voisins pour lesquels tout est possible dans cette dernière ligne droite très ouverte.