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Cjsoi 2022. Retour de la délégation comorienne I Mission accomplie pour les athlètes, et après...?

Cjsoi 2022. Retour de la délégation comorienne I Mission accomplie pour les athlètes, et après...?

Sports | -   Elie-Dine Djouma

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Ils sont rentrés à Moroni. Dans leurs bagages, les dix-huit huit athlètes ont amené quatorze médailles dont deux or. Jusqu’à hier, pas un rond de prime de participation n’a été versé.

 

La délégation qui a pris part, du 4 au 11 décembre, aux Jeux des jeunes de l’Océan indien à Maurice, est rentrée au bercail à bord d’un vol régulier de Kenya airways. Ils ont été accueillis dans l’ancienne aérogare de l’aéroport Prince Saïd Ibrahim par le ministre de la Jeunesse, Salim Djaanfar Allaoui. «Ça fait plaisir de passer par le salon Vip et surtout d’être reçu par le ministre des Sports. Hélas que je n’ai pas pu le remercier pour ses efforts et lui dire, également, que nous n’avons pas été bien équipés à Maurice», a regretté l’athlète, azlene Hassane.


Dans leurs bagages quatorze médailles, deux or, un argent et onze bronze. On peut dire «mission accomplie». Seule la natation n’est pas montée sur le podium. Toutefois, Maesha Saandi, Hazlene Hassane, Naïd Mohamed Chamité et Fayadi Ahamada Msa ont battu des records nationaux (lire notre édition du mardi 13 décembre). La prestation de ces jeunes, surtout les boulistes et les sprinters en handisports, laisse présager des lendemains prometteurs.«J’ai décidé de faire carrière dans le sportive. Pour le moment, je n’ai pas de club, je ne m’entraîne dans en groupe, mais le moment est venu de me trouver un entraîneur avec qui travailler régulièrement», projette, désormais, le médaillé d’or au 100 m, Saïd Ali Moumbaazi.


Après les projets personnels de ces possibles futurs champions, leurs fédérations doivent penser à donner un sens à leurs carrières. L’athlétisme doit, par exemple, commencer à travailler sur la piste de Maluzini. La natation doit pouvoir disposer de moyens adéquats pour que leurs athlètes fassent connaissance, du moins, avec la logistique de départ, etc. «Un parle de mon faux départ au 50 m brasse. Mais comment pouvais-je m’adapter en deux uniques séances d’entraînement à des équipements modernes de natation dont je n’ai jamais auparavant», se défend le nageur, Fayadi Ahamada Msa.

Une grosse fausse note?

Les athlètes sont arrivés sain et sauf à la maison. Mais avec une certaine déception. Hier encore, ils n’avaient pas reçu leurs primes de participation : «»Malgré les efforts du ministre des Sports, personne n’a eu de prime. C’est la première fois que je vis cela. C’est d’autant plus incompréhensible qu’il y a des risque qu’on ne les perçoive jamais «, devait inquiéter le sélectionneur en athlétisme, Djoumoi Ahmed Assoumani.Les athlètes ont fait leur part des choses. L’autorité publique doit honorer ses engagements auprès de ces jeunes médaillés. Autrement, la partitipation à cette douzième édition pourraiet se terminer sur une grosse fausse note.

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