Le ministre de la Jeunesse et des Sports a fait son premier bilan des récents jeux de la Cjsoi devant les responsables des disciplines qui ont représenté les Comores à Djibouti. La plus haute autorité de la délégation s’est dite “satisfaite”. Pour lui, l’édition a été une réussite pour tous les ambassadeurs comoriens. “Nous avons pu marquer ces jeux par notre discipline et c’est important. Nous avons décroché deux sur les trois médailles espérées. Certes nous n’avons pas pu défendre notre médaille d’or en football, mais c’est compréhensible vu que les jeune ont eu très peu de temps pour se préparer”, a-t-il argumenté.
Le niveau sportif a plutôt été élevé. Les athlètes, coureurs et sauteurs, ont disputé cinq finales sans succès. Mais les performances du sprinter Dahalane Mohamed Mouigni sont prometteuses. Ce dernier a fini sur le pied des podiums des100 et 200 m avec des chronos de 11’’03 et 22’’68. “C’est encourageant. Il ne pouvait rien contre les Seychellois et les Mauriciens. Aux courses de demi-fond, les Djiboutiens ont été imbattables”, a justifiait le ministre. Pour lui, les jeux djiboutiens constituaient un test “sur tous les plans pour les jeux de 2019. Dahalane a battu, au 200 m, le record national de sa catégorie de vingt-deux tierces”.
Bonnes dernières
Les Comores ont été les dernières sur le tableau. Ce mauvais résultat est la conséquence d’une préparation ramassée sur une petite semaine. “Je reconnais que les conditions étaient difficiles à Djibouti, les athlètes ont fait de leur mieux et je promets que nous allons améliorer les conditions de travail”. La préparation comorienne a été limitée à cause de pas mal d’obstacle dont les moyens financiers.
“Il s’agissait de jeunes de 14 à 17 ans, tous des écoliers et étudiants et il était difficile de les regrouper pendant une longue durée. Mais nous allons tirer les leçons de tout cela lors des prochains”, a reconnu Salim Mahamoud. Pour lui, la fin des jeux de la Cjsoi marque le début des préparatifs des jeux des îles mauriciens.
Une commission locale d’organisation des Jioi sera nommée, à en croire le ministre des Sports, en collaboration avec le Comité national olympique. “Mais il faudrait que le Cosic veuille réhabiliter certaines fédérations sportives nationales comme nous l’avons suggérés. Nous tuons nos sports à cause des incohérences et des différends vains entre le président du Cosic et des dirigeants des associations sportives”, a recadré le ministre. Les handballeurs comoriens n’ont pas été invités à Djibouti étant donné que le Cosic ne reconnait pas la fédération actuelle. Ce que l’autorité publique déplore.
Pour améliorer les conditions de préparation, le ministre a “promis” de plancher sur le dossier de l’académie Twamaya de Mistamihuli, fermée cette année. Il a également annoncé des stages de formation des athlètes de demi-fond à Djibouti, et des stages au Japon de cinq combattants de karaté, judo et taekwondo. L’homologation du stade de Hombo à Ndzuani le préoccupe particulièrement. “Mon but est de finir en troisième position aux jeux de Maurice en 2019”.
Sur la gestion financière de la Cjoi qui avait été doté d’un budget de 71 millions fc, il a dit qu’”on allait revenir sur les dossiers comptables qui seront rendus publics avec des reçus en annexe. Mais cela sera possible qu’après reception de chaque rapport technique de chaque délégation”.