Dans deux décrets signés hier 21 novembre 2024 devant des membres de son gouvernement, ses conseillers et la presse locale, le chef de l’Etat a mis en place la Commission d’organisation des Jeux des îles de l’Océan indien prévus aux Comores en 2027 et nommé son président en la personne de son conseiller, Mohamed Issimaïla.A cette occasion, Azali Assoumani, a déclaré, solennellement : «nous n’avons pas droit à l’erreur… désormais nous n’avons plus besoin de paroles, mais d’actes. C’est pour cela que nous venons de ratifier la mise en place de la structure qui va gérer les jeux qui vont avoir lieu mi 2027».
Appel solennel
Le premier document signé indique que le Comité d’organisation des Jeux des îles de l’Océan indien, le Coji-Comores 2027, qui vient d’être mis en place, est chargé de la préparation, de la coordination, de la supervision de l’ensemble des activités liées à l’organisation des jeux des îles, prévus en 2027 aux Comores et précise les «responsabilités» et les «procédures de travail» des commissions et membres du Coji-Comores 2027.
Dans sa déclaration, le locataire de Beit-salam a appelé tous les Comoriens «d’ici et d’ailleurs» à se sentir impliqués par l’organisation de ce grand rendez-vous. «Tout le monde doit contribuer à l’organisation de ces jeux dont la réussite va honorer le pays et marquer son histoire de manière indélébile «aux yeux de nos voisins et du monde entier».
Le chef de l’Etat, sollicite le soutien de tous au désormais «Monsieur Jeux», Mohamed Issimaila, dont il a tenu à «rassurer», qu’il a les qualités requises pour mener à bien cette mission.
«Tous derrière nos jeux!»
Par ailleurs, cette signature : «impose au pays à prendre ses responsabilités dans l’accomplissement de ses devoirs». Pour la première fois dans l’histoire des Jioi, le Coji n’est pas présidé par la ou le ministre de la Jeunesse et des Sports du pays hôte.A son tour, Mohamed Issimaïla a expliqué de manière succincte sa mission en ces termes : «je suis le premier responsable au niveau organisationnel. Mon rôle consiste à «coordonner les activités des différents organes d’organisation des jeux». «Tout ce qu’il y a à faire désormais», toujours lui, c’est de «réunir toutes les équipes, fixer les objectifs en tenant compte du facteur temps parce qu’avant 2027», il y a beaucoup de choses à faire.A l’heure actuelle, la République populaire de Chine attend voir l’Etat comorien lancer son chantier pour la construction de la piscine olympique et du gymnase, à Mitsudje.Au total, quatorze disciplines sont prévues pour ces prochains Jioi. Le top est, donc, officiellement donné pour «Comores 2027»