L’équipe féminine de football des Comores s’est inclinée, quatre buts à zéro, avant-hier, lundi, au stade Fouad Chebab de Beyrouth devant le Liban. Il s’agissait de sa deuxième rencontre amicale avec les «Lady Cedars» libanaises. Pourtant, les filles d’Anissa Maoulida avaient su, le jeudi 3 avril dernier au stade Champville, accrocher la même équipe libanaise en obtenant un match nul d’un but par tout. Les Coelacanthes Dames ont réitéré le même scénario réalisé en octobre 2024 à Port Elizabeth, en Afrique du sud. Lors de la dernière coupe Cosafa, les Comoriennes avaient fait, le 27 octobre 2024, un match nul d’un contre un face à l’Angola avant de s’écrouler, le 29 octobre, devant la Zambie sur le score de sept buts à rien.Ce manque de constance dans la performance lors de leurs deuxièmes sorties pourrait être dû à un manque d’expérience et une difficulté de concentration.Les Coelacanthes Dames ont, dans la plupart des cas, peu de temps de stage donc pas assez pour mieux préparer leurs duels. On sait, par ailleurs, que le règlement établi par les instances dirigeantes oblige les équipes nationales à caler leurs regroupements entre neuf et dix jours.
La lourde défaite subite lundi par les coéquipières de Hanna’a Chamsoudine, unique buteuse du premier match amical, indique que la formation comorienne a besoin de s’expérimenter. Elle doit, malgré les moyens limités à ce niveau par la fédération, enchaîner les matchs amicaux à défaut de participer à des tournois officiels. Après la coupe Cosafa, qui s’est déroulée en octobre 2024, Anissa Maoulida et son équipe devront attendre cinq mois avant de retrouver la pelouse.Pour l’heure, les scores ne sont aussi inquiétants vu que c’est une jeune équipe en phase de construction. Pour espérer de bons résultats, l’équipe doit enchainer les matchs afin de gagner en expérience et se donner les moyens de se créer une identité de jeu propre