«C’est le dernier pays d’Afrique que je n’avais pas visité. Je suis ravi d’être là. Les Comoriens nous ont bien accueillis. D’ordinaire les équipes qui se déplacent se plaignent de l’accueil. Ici, tout est mis en œuvre pour nous mettre dans les meilleurs conditions», dit-il regrettant toutefois l’éloignement du stade international de Mitsamihuli, où ont lieu leurs entraînements. La première séance s’est tenue lundi dernier, avec dix-sept des vingt-trois joueurs sélectionnés. «Le groupe sera au complet aujourd’hui (hier, Ndlr).

L’homme aux quarante ans de carrière en tant qu’entraîneur s’est ensuite attardé sur la sélection comorienne, citant des joueurs comme Chaker Alhadhur, Youssouf M’Changama ou encore Ben Nabouhane El Fardou.

Une équipe “qui a de bons joueurs, et ce dans toutes les lignes, très déterminés, vifs, qui jouent juste et capables de multiplier les efforts». Claude Le Roy émet des réserves vis-à-vis de la pelouse synthétique et de l’étroitesse du stade de Moroni, et se veut confiant quant au match retour au stade Kégué à Lomé. «Nous voulons entrer en phase de poules, et continuer à faire progresser l’équipe», affirme-t-il.

Les «bons résultats» des Comores ces dernières années à domicile face au Ghana, au Cameroun, au Maroc et au Malawi n’ont pas échappé au sélectionneur togolais. «Ce n’est pas le fruit du hasard», avance-t-il. Et d’ajouter : «Nous savons que nous allons souffrir, que nous allons devoir nous arracher, faire beaucoup d’efforts. Nous devons être vigilants et très concentrés»n