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Complexe sportif de Maluzini / Début de la pose de la pelouse

Complexe sportif de Maluzini / Début de la pose de la pelouse

Sports | -   Dayar Salim Darkaoui

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Le gros des travaux du complexe sportif de Maluzini est achevé. Depuis le samedi dernier, 11 août, l’entreprise chinoise Scg s’affaire à la pose de la pelouse, naturelle, qui doit recouvrir la surface de jeu. Le souci reste la fourniture des 60 m3 d’eau journaliers requis pour l’arrosage.

 

Le stade omnisport de Maluzini, tel que dénommé sur la maquette officielle, commence peu à peu à prendre forme. Le terrain est presque entièrement clôturé, les tribunes achevées, l’écran géant et les lumières installés. La Shanghai construction groupe (Scg) s’affaire, à présent, à la pose de la pelouse naturelle, qui doit recouvrir la surface de jeu. Les travaux ont débuté samedi dernier, 11 août.

La pelouse dédiée est déjà prête, des tests ont été au préalable effectués sur trois qualités de pelouse pour déterminer laquelle est la mieux adaptée. «Nous sommes actuellement en train d’étaler et préparer la terre en vue de l’implantation», détaillait le responsable comorien des infrastructures, Abdou Raouf Ahmed.

 60 m3 d’eau par jour

Le seul souci, relevait-il, «c’est qu’il nous faut 60 m3 d’eau, par jour, et c’est loin d’être évident. Mais nous sommes actuellement en discussion avec Ma-mwe pour voir comment elle peut nous fournir ces 60 m3 journaliers. Si les tuyaux seront suffisants ou s’il faut carrément construire une citerne de stockage». Le problème d’eau reste le gros défi que doit relever la partie comorienne. L’on se souvient que Ma-mwe avait déjà du mal à fournir le débit d’eau souhaité par la Scg. L’entretien d’une pelouse naturelle risque donc, à l’avenir, de poser problème si la difficulté n’est pas dès à présent résolue.

La Scg est dans tous les cas en avance dans ses travaux. Seul un «trou budgétaire» peut l’empêcher de tenir les délais. «L’entreprise avait demandé à être exonéré de taxes, et pourtant elle a dû en payer certaines. Ce qui fait qu’il y a un trou par rapport au budget initialement prévu, le gouvernement doit rembourser ces sommes pour que nous puissions être dans les clous», déclarait le responsable comorien des infrastructures.

L’entreprise chinoise devrait être en mesure de livrer le stade au mois de mai 2019.

Du moins si la partie comorienne arrive à achever sa part de travaux, comme par exemple le bitumage de la «route circulaire» qui doit cerner le stade. «Tout est à l’étude pour voir comment on peut respecter l’échéance», évoquait-il dans la réunion tenue cette même matinée entre les différentes entités concernées.

 

 

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