A l’issue de la première des deux rencontres, Coelacanthes vs Brave Warriors, le sélectionneur des Comores, Stefano Cusin, a rappelé combien il était important pour sa sélection de revenir au pays après deux ans sans avoir joué à domicile.
«On n’attendait que cela, retourner à Maluzini, ressentir la chaleur du public. Je suis content pour les joueurs et le public. J’espère qu’ils se sont bien amusés», a-t-il indiqué avant de soutenir : «si on avait pu marquer en tout début de match, cela aurait rendu la rencontre à sens unique… Il faut aussi rappeler que nous avons dû faire sans plusieurs joueurs importants, notamment en attaque, avec l’absence de Faïz, Miziyane ou encore Rafiki. Mais les jeunes ont répondu présents. Abou a fait une très bonne entrée, tout comme Vita, qui peut évoluer à plusieurs postes offensifs, même si l’on pense souvent que c’est un défenseur. Ce soir, il l’a prouvé».
Le coach comorien a également rappelé avoir recouru au système de jeu qu’ils ont appliqué ces trois dernières années, le 4-2-3-1 : «A un moment, j’ai pensé qu’on n’avait pas assez de poids devant. Il fallait jouer avec deux attaquants, c’est pour cela que nous sommes passés en 3-5-2. On travaille avec des jeunes plutôt bons. Il suffit de leur annoncer la couleur et ils savent quoi faire. Je pense qu’on a bien démarré la rencontre, mais dans ce genre de match, si tu ne trouves pas le but dans les 15 ou 20 premières minutes, ça devient rigide. En deuxième période, nous sommes revenus sur la pelouse en créant des occasions… Nous ne sommes pas totalement satisfaits du résultat, mais la qualité du groupe ne baisse pas, même avec la rotation», devait-il assurer.
