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Construction du stade de Maluzini Après le vol, l’absence d’eau…

Construction du stade de Maluzini Après le vol, l’absence d’eau…

Sports | -   Elie-Dine Djouma

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Alors que, jusqu’ici, le chantier avançait rapidement avec, notamment, la finition des gros travaux des tribunes, l’activité commence à enregistrer du retard avec le vol de la grosse machine à souder et… l’insuffisance du débit de l’eau livrée dans le site par la Ma-mwe. Pendant ce temps, aucune piste sérieuse n’est retenue dans l’enquête ouverte, il y a près de quinze jours par la brigade de recherche de la gendarmerie nationale à Moroni.

 

La société chinoise, Shanghai construction group (Scg), chargée de la construction du stade de Maluzini est contrainte de ralentir leurs travaux. Depuis mercredi 29 novembre dernier, les ouvriers du chantier sont bloqués dans ses travaux liés à la soudure. La Cause ? Ils n’ont plus de machine de la taille de leur engin de marque Taylaor Bx1- 500-2 de deux cent cinquante kilogrammes volé la nuit du mardi 28 novembre dans le chantier, à Maluzini

 


Lire aussi : Chantier du stade de Maluzini : Une grosse machine à souder de la société Scg ,dérobée, mardi


 

Seule cette grosse machine électrique pouvait réaliser les travaux de soudure. Cela d’autant plus que les ouvriers de Scg avaient débuté les travaux nécessitant l’assemblage de matériels métalliques sur l’aire de jeu du stade omnisport. Le responsable comorien des infrastructures, Abdou Raouf Ahmed,

 

regrette ce vol qui retarde les travaux de la société chinoise qui déplore cette lenteur en pensant à la date qu’elle a fixée (début mai 2019, Ndlr) pour finaliser les travaux et remettre les clés du stade, devait-il déclarer, samedi, à Al-watwan.


Pourtant, jusqu’ici, le chantier avançait de façon remarquable avec, notamment, la finition des gros travaux des tribunes. Shanghai construction group allait justement fixer les sièges des tribunes tout en s’attaquant aux travaux de la surface de jeu. Mais ce calendrier risque de tomber à l’eau, avec le retard imposé par le manque de machine à souder.

Pendant ce temps, l’enquête ouverte par la brigade de recherche de la gendarmerie de Moroni après le vol piétine. Les gendarmes chargés de l’affaire ont avec eux des images de la caméra de surveillance du site. Mais, jusqu’ici, aucune piste sérieuse n’est suivie pour appréhender les auteurs du vol. Comme si cela ne suffisait pas, le chantier vient à manquer d’eau.

“Un malheur n’arrive jamais seul”. Cela malgré les efforts menés par la société nationale de Madji na Mwendje pour essayer de fournir le site de Maluzini avec le débit nécessaire. Au total, les ouvriers de la société Shanghai construction group sont bloqués dans tous leurs travaux nécessitant de la soudure en attendant que soit retrouvé son Taylaor Bx1- 500-2 de 250 kg. La balle est, donc, dans le camp de la brigade de recherche de Moroni…


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