Nos félicitations pour votre qualification en demi-finale, comment préparez-vous cette rencontre?

Je tiens d’abord à rendre hommage à nos joueurs pour avoir permis au pays d’atteindre, pour la première fois, les demi-finales de la Coupe Cosafa sénior. Aujourd’hui, c’est la réaction. Nous allons bien récupérer et faire l’entraînement de décrassage. Les autres joueurs qui n’ont pas encore joué, vont travailler. Nous nous préparons bien. Le groupe vit bien et nos joueurs sont bien motivés.

Vous avez deux joueurs élus «homme du match», cela représente quoi pour vous?

Concernant nos joueurs qui ont été élus «homme du match», c’est une fierté pour nous.
C’est le fruit du travail d’un groupe collectif qui sait être solidaire.
Certes, c’est une distinction individuelle, mais nous sommes très contents pour eux. Franchement, le plus important c’est de voir le groupe avancer et qu’on ait des résultats ensemble. J’espère que nous allons continuer à être bien défensivement, à ne pas encaisser beaucoup de buts et d’en marquer un maximum.

Dans quel état d’esprit est l’équipe de se voir aller crescendo dans cette compétition?

On monte doucement. Mais il faut savoir qu’il y a eu beaucoup de retard par rapport à la préparation. Mais maintenant, les joueurs se connaissent mieux, les expatriés comme les locaux. Il y a une bonne cohésion de groupe. Les automatismes commencent à prendre forme. On est content de jouer ensemble et on a soif de faire des résultats.

Quel est votre objectif dans ce tournoi?

Au départ, c’était de passer le premier tour. Maintenant, nous nous sommes qualifiés pour les demi-finales. On va essayer de continuer sereinement l’aventure. Certes, on joue pour le plaisir. Que du bonheur, mais il faut qu’on aille le plus loin possible.

Entre la Namibie et l’Angola, vous espérer avoir quelle équipe en demi-finale et pourquoi?

La Namibie et l’Angola sont deux adversaires plutôt redoutables. Il faut respecter tout le monde.
Chaque groupe est bon. Nous, on était dans le groupe de la mort. Vous avez vu ce qui s’est passé. A partir du moment où on est en demi-finale, on doit prendre conscience qu’il n’y a plus de «petites» équipes. Face à une équipe qui arrive en demi-finale, il faut la jouer avec prudence et avec beaucoup de respect.
Ce qui est sûr, c’est qu’on va tout faire pour gagner, quel que soit l’adversaire. Certes, ça ne sera pas facile. Mais on va donner le meilleur de nous-mêmes pour aller le plus loin possible, «mouiller le maillot», comme on dit, pour aller en finale.

On vous avait beaucoup critiqué au départ, qu’en dites-vous aujourd’hui après votre qualification en demi-finale?

Cela fait partie du jeu. C’est comme ça. Vous savez que j’étais avec les U20, puis avec les U23 et maintenant, avec les locaux. A chaque fois, j’ai fait des résultats positifs. Je suis constamment bien en moi-même et prouve ma valeur. Vous avez été témoins de cela.
J’ai gagné beaucoup de chose, mais bon… C’est comme ça, c’est la vie. J’aime bien répondre aux critiques par les actes. Ça me booste et me pousse à bien travailler. Mais c’est comme ça le football et, pour moi, c’est une motivation supplémentaire.

Un dernier mot?

Je voudrais remercier tout mon staff et mes joueurs pour ce qu’ils ont accompli. On a fait du bon boulot, mais le meilleur reste à venir, j’espère. On a un bon groupe avec une bonne cohésion. J’espère qu’on ira le plus loin possible. Je remercie Dieu et que tout se passe bien, et qu’il n’y ait pas de blessés.
Le plus important, quel que soit la victoire ou la défaite, c’est qu’on ait réussi quelque chose qui pourrait continuer dans les années à venir.