''Le Cij ne nous a pas attribué les jeux de 2023. C'est dommage après tous les travaux que nous avons entrepris pour notre candidature, à l'image du stade de Maluzini", regrette le vice-président du Comité national olympique, Ahamed Mohamed Saïd Ali Chahalane.
Les Comores ont perdu l'organisation des Jioi pour la troisième fois, après l'édition en cours à Maurice.
Lors de sa conférence de presse hier, le ministre des Sports Nourdine Ben Ahmed a laissé entendre que ''la position des Comores aux Jioi sera décidée par le peuple comorien. Nous avons le sentiment d'une injustice et de non respect des principes de la charte des jeux. Si ces jeux sont créés, c'est dans le but de renforcer la solidarité, la fraternité et les valeurs culturelles de nos îles".
Les Maldives vont organiser pour la première fois les Jioi. Les Comores ne les ont jamais abrités quarante ans après la première édition, en 1979.
"Nous sommes le seul pays, parmi les îles fondatrices de ces jeux, qui ne les ont jamais accueillis. Pourtant Maurice et la Réunion les ont organisés chacune trois fois, et deux fois pour les Seychelles et Madagascar", déplore le ministre Nourdine Ben Ahmed. Le Cij se rendra dans six mois aux Maldives pour évaluer les sites sportifs y existants. Il va également se rassurer des garanties de projets à venir pour la construction ou réhabilitation d'autres infrastructures.
Cependant, les Comores devront patienter jusqu'à l'édition de 2027, le temps aussi de construire, au moins, une piscine olympique et un gymnase.
Elie-Dine Djouma