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Education physique et sportive dans l’enseignement : «Coefficient 2» dès la rentrée prochaine

Education physique et sportive dans l’enseignement : «Coefficient 2» dès la rentrée prochaine

Sports | -   Elie-Dine Djouma

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Si tout se passe bien entre le ministère de l’Education nationale et celui des Sports, l’épreuve scolaire d’éducation physique et sportive (Eps) pourrait être évaluée en «coefficient 2» au lieu de 1. Cela, dès la rentrée.

 

La discipline scolaire «Education physique et sportive» est évaluée, depuis plusieurs décennies dans l’enseignement secondaire en «coefficient 1». Un changement s’annonce dans le cadre de la prochaine rentrée scolaire. La discipline pourrait être évaluée en coefficient 2. Des professeurs d’Eps de l’enseignement général, privé et public, ont été à l’origine de ce projet.


«Le sport est doté d’un coefficient 1 seulement alors que les élèves mettent beaucoup d’énergie, d’intelligence et de passion pour cette discipline. Ils transpirent beaucoup et travaillent sous le soleil contrairement à ce qui se passe pour les autres épreuves où ils les suivent dans de conditions beaucoup plus aisées», a soutenu le président de la Ligue d’athlétisme de Ngazidja, Faissoile Ali Mohamed. «C’est, entre autres, pour ces raisons que notre fédération soutient les professeurs d’Eps dans leur projet».
Un projet qui, vraisemblablement, suit son bonhomme de chemin. En effet, tout pourrait être finalisé dans quelques mois et le projet est en passe d’être intégré dans le programme de l’année scolaire 2022/2023.


Selon un cadre du ministère des Sports, Abdou Abdou Soundi, le dossier est à l’étude et évoluerait plutôt bien : «Il a été bien reçu par l’actuel ministre de l’Education nationale, Salim Allaoui Djaafar. Nous espérons, après quelques consultations, voir l’Eps passer de coefficient «1» à «2», plaide l’ancien directeur national de la Jeunesse et des Sports Abou.Pour sa part, le ministre de l’Education nationale considère que son département dispose des ressources humaines suffisantes pour étudier minutieusement ce projet et le mener à bon port. «Nous sommes conscients que l’Eps développe la confiance en lui-même chez l’élève, l’aide à améliorer des compétences diverses et le rend plus disponible vis-à-vis des autres matières», soutient Salim Allaoui Djaafar qui regrette le fait que la discipline «au niveau scolaire a toujours été marginalisée».Au total, donc, si tout se passe comme prévu au niveau du ministère de l’Education nationale et de celui des Sports, la matière «Education physique et sportive» pourrait voir incessamment sa «coefficient» passer de «1» à «2» pour la plus grande joie du monde de la jeunesse et des sports.

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