logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Election au poste de président de la Fédération comorienne de football : Trois questions à Salim Ben Ali : “Ma priorité c’est la restructuration de l’administration de la fédération”

Election au poste de président de la Fédération comorienne de football : Trois questions à Salim Ben Ali : “Ma priorité c’est la restructuration de l’administration de la fédération”

Sports | -   Elie-Dine Djouma

image article une
Officiellement, il y a six candidatures au poste de président de la Fédération de football des Comores. Ce beau monde tient à succéder, à l’occasion du scrutin prévu le 24 février 2018, au président démissionnaire, Salim Tourqui. Afin de vous permettre de mieux connaître ces prétendants au titre de patron de la plus haute autorité du football comorien et plus grande instance dirigeant du sport comorien tout court, dans cette édition, nous vous présentons les motivations, les principaux projets du candidat Salim Ben Ali. Demain, nous allons continuer toujours dans “Trois questions à…” avec un autre que vous allez découvrir sur ces mêmes colonnes.

 


Qu’est-ce qui motive votre candidature ?



Le football est un sport de masse. Je ne dirais pas plus à ce niveau-là. Je préciserais que c’est le sport le plus pratiqué dans toutes les régions de chaque île. Au vu de la manière dont il a été géré ces dernières années, je me suis dis que je peux faire mieux.

Le football est, quelque part, mal servi. Je pense qu’avec mon expérience d’ancien secrétaire général de la fédération en 2004, je peux apporter un plus à la gestion du football comorien. Je sens un manque de politique maîtrisée dans le domaine de la formation, dans la lutte contre la corruption, dans la formation des encadreurs et surtout dans la promotion du football féminin.

Par ailleurs, après mon échec à cette même élection, j’ai pris suffisamment le temps d’analyser et d’étudier une nouvelle stratégie qui permet de redresser la situation notamment l’administration de la fédération.

 


Le fait que des membres du bureau exécutif soient également candidats au même poste ne vous effraye pas ?



Bien sûr que je suis inquiet. Il faut cependant préciser qu’il n’y a qu’un seul membre du Comité exécutif de la fédération, en la personne de Saïd Ali Saïd Athoumane, qui soit en lice.

Je m’inquiète un peu que les mêmes membres de la fédération soient juges et partis. Ils sont les organisateurs d’une élection dont un des leurs est candidat. Ce n’est pas logique du fait que le 2 novembre dernier une note circulaire du ministre des Sports, Salime Mahamoud, avait suspendu ces gens-là à un moment où on attend que le ministre fasse ouvrir son enquête sur la mauvaise gestion de l’institution.

 


Quels sont vos projets prioritaires ?



Ma première action serait de réviser les textes et les règlements généraux de la fédération. Une institution de la taille de la Ffc devrait avoir une administration digne de ce nom. Les textes qui la régissent actuellement ne sont pas suffisamment explicites.

Je citerais pour exemple l’article sur le goal-average ou celui qui impose d’avoir un certificat de résidence à Moroni pour pouvoir être candidat au poste de président de la Ffc. C’est absurde pour une institution dont chaque île abrite une antenne régionale.
Ensuite, je me battrais pour faire de nos sélections, toutes catégories confondues, des équipes nationales dignes du nom.

Commentaires