L’ancien secrétaire général de la Fédération de football des Comores (Ffc), Salim Ben Ali, a invité la presse hier au New select à Moroni, pour annoncer sa candidature au poste de président de la plus haute instance du football comorien. Dans son exposé, le natif de Mitsudje au centre de Ngazidja a présenté sa candidature comme étant celle du “renouveau”.

Il a dit disposer de “toutes les compétences et les connaissances possibles” nécessaires pour gérer le football comorien avant de “rappeler brièvement” son parcours au niveau de l’administration des instances nationales et régionales de l’épreuve.

En 1998, Salim Ben Ali a été candidat au même poste de président qui avait été, alors, remporté par le président démissionnaire, Tourqui Salim. En dépit du fait qu’il n’a pas “eu la chance” de gagner cette élection, il “n’a jamais abandonné” le football et dix ans plus tard, en 2007, “j’ai gagné la coupe des Comores en tant que président de Jeunesse athlétique et culturelle de Mitsudje”.

Salim Ben Ali a, cependant, précisé que sa candidature n’était pas encore déposée auprès du Comité exécutif de la fédération mais qu’elle “était en cours”.

Suivez son regard…


Le dernier délai de dépôts des candidatures est fixé à demain, vendredi. Tous les prétendants le savent notamment, l’actuel conseiller à la Jeunesse et aux Sports du président de la République, Ahmed Salim Abdallah, qui doit officialiser sa candidature aujourd’hui.

 

Nous sommes nombreux à nous présenter à cette élection. Mais certains ne sont pas éligibles vue la note circulaire du ministre des Sports du 25 octobre dernier. Après la suspension de tous les membres du Comité exécutif, aucun d’eux n’aura le droit de poser sa candidature pour n’importe quel poste, a-t-il fustigé.

Salim Ben Ali faisait clairement allusion, dans cette déclaration sur la course présidentielle de la Ffc, à l’actuel patron du football féminin au sein de la fédération, Saïd Ali Saïd Athoumane, supposé être le favori de tous.
Lors de cette face-à-face avec la presse, Salim Ben Ali – qui n’est autre que le frère d’un autre candidat au même poste, Ali Mohamed Chahidi – était accompagné de Djaffar Salim Allaoui. Ce dernier, le coach de Ngazi sport de Mirontsi ya Ndzuani, devait pour sa part faire taire les rumeurs qui avaient couru sur sa candidature.

“Ça serait prématuré pour moi de me présenter à cette élection. Malgré les encouragements qui m’ont été faits dans ce sens, je préfère continuer sur mon projet avec Ngazi sport”, dit-il avant de plaider pour une “nouvelle administration” au sein de la Ffc.

“Le football national est mal servi. Il est pourtant dirigé par des grands hommes et des grandes dames, mais qui, à un moment, ont tout perdu de leur vigilance et leur vision initiale de la manière de gérer la discipline”, a argumenté l’entraineur vainqueur de la coupe des Comores.