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Election «Ambassador youth» Ndzuani I Une deuxième édition qui promet

Election «Ambassador youth» Ndzuani I Une deuxième édition qui promet

Sports | -   Elie-Dine Djouma

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Le successeur d’Anzam Aboubacar sera connu le samedi 25 février prochain. Le comité d’organisation venu de Mayotte aura une semaine de préparation pour ce concours qui opposera quatorze candidats. Le nouvel «Ambassador de Mayotte» est déjà à Ndzuani pour «soutenir les prétendants au titre de cette année».

 

Le concours «Ambassador youth» Ndzuani aura lieu sur l’île dans une semaine. Le comité d’organisation de cette deuxième édition, venu de Mayotte, séjourne déjà à Mtsamdu. Le nouveau rendez-vous va mettre aux prises quatorze jeunes candidats, issus de différentes localités. Présélectionnés pour le titre ils vont avoir une semaine de préparation. Ces prétendants vont peindre quatre tableaux et proposer une présentation devant un jury et un public d’une centaine de personnes.

Une semaine de préparation

A partir de cette semaine, les candidats sont mis à rude épreuve avant de passer le test de culture générale. Ils auront à apprendre quatre défilés de groupe, maîtriser une présentation, faire des séances de photographie et prendre part aux activités organisées par le comité d’organisation. Le nouvel «Ambassador de Mayotte», Nizar Hadji, est à Ndzuani pour «apporter son soutien aux quatorze concurrents en lice cette année».L’«Amassador de Mayotte» a, dans son programme, plusieurs activités à Ndzuani : «Nous allons mettre l’occasion à profit pour visiter l’île. Nous allons également coacher une dizaine de concurrents. A Mayotte, nous avons eu trois mois de préparation pour huit concurrents alors qu’ici ils ont seulement une semaine. Le comité d’organisation et les candidats ont, donc, mis les bouchées double pour que tout soit au top le jour «J», a expliqué Nizar Hadji.


Le gagnant du concours à Mayotte n’a pas manqué de prodiguer des conseils aux prétendants au titre de l’île. «Il faut de la détermination à ces jeunes dans un premier temps. Il ne faut surtout pas qu’ils soient timides. Il leur faut de la motivation et doivent prendre le temps de s’amuser dans tout ce qu’ils feront», a-t-il résumé.
Les candidats doivent participer aux activités, dîners et réceptions offertes par le comité organisé lors de la semaine d’intégration. «J’ai constaté que malgré les difficultés et la situation, faire l’élection l’année dernière a beaucoup motivé les jeunes locaux. Nous sommes dans une génération où pas mal de jeunes veulent vivre de nouvelles expériences. J’ai décidé de l’organiser cette année afin de leur donner une opportunité s’épanouir.


On dépense un budget d’environ un million de francs, mais l’essentiel est de faire amuser ces jeunes», souligne la vice-présidente du comité, Abdullahy Missy.Selon elle, pour espérer gagner le concours, il faut avoir une bonne expression orale et une bonne maitrise de la langue française. «Il faut qu’ils soient élégants, instruits et dotés d’une culture générale certaine».Qui succédera au gagnant de la première édition du concours, Anzam Aboubacar? Vous le saurez le samedi 25 février au terme du concours qui sera organisé à l’Af de Mtsamdu.

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