La rencontre de la deuxième journée de la phase éliminatoire de la Can 2021 qui a opposé, hier, les Coelacanthes aux Pharaons s’est soldée par un nul et vierge. Les protégés d’Amirdine Abdou qui ne comptent aucune phase finale de Can, ont largement dominé les Egyptiens septuple champion d’Afrique. Le coach comorien a adopté pour un jeu offensif qui a imposé à ses adversaires six corners et neuf tirs dont cinq cadrés. “Le public à joué son rôle de douzième homme. Il a apporté l’énergie nécessaire à l’équipe et a largement contribué à cette belle prestation des Coelacantes”, a souligné le président des clubs des supporter des coelacanthes, Abou Soundi.

Dans un stade noir de monde, les Pharaons, ultra favoris du groupe G, ont mordu la poussière et ont dû se contenter d’un petit point qui les recale à la seconde place du classement. Le tout nouveau chouchou des Coelacanthes, Faïz Selemani et ses coéquipiers ont encore une fois livré une belle bataille qui a conduit la défense expérimentée d’Ahmed Hegazi à commettre plusieurs fautes qui leur ont valu quatre cartons jaunes. “Les Comores ont dominé à la fois sur le plan technique, tactique et physique. Le coach a parfaitement géré le match notamment sur les changements de ses joueurs “, a apprécié l’ancien Coelacanthes, Saïd Hachim.

Dans l’autre rencontre du groupe G opposant les Eperviers du Togo au Kenya, les deux équipes se sont quittées sur une parité de un but. Actuellement, les Comores (4 points) s’accrochent à la première place avec deux points d’avance sur le Kenya et l’Egypte. “Les Coelacanthes ont eu de nombreuses occasions et n’ont pas su les concrétiser. Mais dans l’ensemble, ils ont fait un beau match”, a constaté notre confrère de radio Crj, Kassim Oumourin

Mahdawi ben Ali, stagiaire