On vous a cru en fin de carrière alors que vous venez de marquer le championnat tanzanien avec Coastal Union. Comment expliquez-vous cela?
Je bosse tous les toujours pour être au top. Avant de venir ici, j’étais en en forme, mais j’avoue avoir beaucoup évolué depuis mon arrivée en Tanzanie aussi bien au niveau technique que mental. La seule explication que je peux donner à cela est le fait que j’apprends tous les jours. Dans ma tête, je dois être le numéro 1, le plus fort du championnat tanzanien.
Quelle est votre relation avec le gardien d’Azam fc, Ali Ahamada, un de vos concurrents en sélection?
Nous avions de bonnes relations, nous sommes devenus beaucoup plus proches, comme des frères. Nous partageons bien de choses et nous nous soutenons même quand nous jouons face à face. C’est le respect qui domine.
Pensez-vous faire un retour dans l’équipe A des Comores?
Je ne sais pas, mais je suis partant. Si le staff technique estime que je peux apporter quelque chose à mon pays, je n’hésiterais pas. Avec l’expérience engrangée ici, je crois effectivement que je peux aider l’équipe.
Depuis 2009, votre relation semble tendue avec des responsables de la Ffc…
… Tout a commencé en 2008 lors du tournoi Cosafa en Afrique du sud, chaque joueur devait recevoir une prime de présence de cent mille francs comoriens offerts par les organisateurs du tournoi.
On ne nous a jamais parlé de ces primes. J’ai été le premier à avoir réclamé cet argent. Mais mon courage s’est retourné contre moi. Je suis devenu, depuis, le mal-aimé de certains dans cette institution.
Votre objectif cette saison?
Tout footballeur souhaite soulever des trophées à la fin de la saison. En ce qui me concerne, je pense que je peux marquer mon club, Coastal Union. J’ai réussi six «clean sheets» cette saison, en quinze matchs. Je suis dans le top 4 des meilleurs gardiens de la Nbc Premier league tanzanienne, derrière, notamment, le leader Djigui Diaara des champions Young africans et mon frère Ali Ahamada d’Azam fc. J’ai bossé dur pour être à ce niveau.