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Faïz Selemani : «A l’amour, rien d’impossible!»*

Faïz Selemani : «A l’amour, rien d’impossible!»*

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Invité dans le podcast Space013 du réseau social Treize013, l’international comorien s’est longuement confié sur sa carrière. De ses débuts à Saint-Marcel au KV Courtrai en passant par la sélection comorienne. Une équipe des Cœlacanthes et un pays qu’il chérit tant : “Je kiffe les Comores”.

 

Professionnel à Niort et passé par Lorient, Faïz Selemani effectue ses premiers pas avec les Comores le 11 novembre 2017 en amical contre Madagascar. Auparavant, l’ancien latéral gauche de Consolat ne se voyait pas en sélection.

 

Le déclic s’est fait un après-midi de novembre 2015 après le match conte le Ghana dont le héros ne fut autre que son “frère”, le gardien de but Ben Salim Boina. Ce jour-là, il s’est rendu compte de ce que représente ce groupe pour le Comorien. “C’est l’engouement autour de cette équipe qui m’a fait venir en sélection”, affirme-t-il.


Pour ses débuts, Selemani retient, surtout, son premier match officiel à la maison, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2019, contre le Cameroun. Auteur, ce jour, d’une grosse performance dont une passe décisive, il sera élu homme du match et fera partie de l’équipe type internationale du magazine France Football.

 

“Une énorme fierté. Un moment inoubliable”, se remémore-t-il. “C’est là que j’ai vu l’engouement qu’il y avait au pays. A la fin du match, il était impossible de rouler pour nous rendre à l’hôtel. On a passé deux heures sur la route. Des scènes incroyables”.


De quoi convaincre les réticents? “Ils ne savent pas ce qu’ils ratent. Il faut le vivre pour le comprendre”, poursuit-il. Des moments forts qu’ il vit à fond à chaque rassemblement. “Quand on est là, on a l’impression que le pays s’arrête. Quand tu vois tout le peuple derrière toi, tu oublies tous les petits problèmes. Tu es fier de porter ce maillot. Tu ne penses qu’à une chose : lui faire honneur”.


Un peuple et des supporters dont Faïz Selemani restera éternellement reconnaissant. “Je ne les remercierai jamais assez pour tout ce qu’ils nous donnent. C’est grâce à eux que nous réussissons à accomplir tout ce que nous faisons. Tout l’amour qu’ils donnent aux joueurs est juste incroyable. Quand je parle des fois des Comores avec des étrangers ça me les larmes aux yeux”.Un amour réciproque qui pourrait prendre une nouvelle dimension dans lesdeux mois prochains à l’occasion de la Can.

“On a les moyens de faire quelque chose à la can”

Logées dans le Groupe B, les Comores vont défier le Maroc, le Ghana et le Gabon. Un groupe très relevé. Mais Selemani reste confiant : “La dynamique est parfaite, je pense qu’il y a moyen de faire quelque chose à la CAN 2021. Malgré un groupe très difficile, ce sont des équipes qu’on a déjà joué”.


Jusqu’où les hommes d’Amir Abdou espèrent-ils y aller? “Dans la tête de tout le monde, c’est de passer la phase de groupe. On n’a pas envie de faire nos trois matchs et renter chez nous. On a confiance en nous et on a peur de personne. Aujourd’hui, on peut les regarder droit dans les yeux. On ne se fixe pas de limite et on essaiera d’aller le plus loin possible”, ambitionne le N°7 des Cœlacanthes qui comptabilise à ce jour quinze sélections avec les Vertsn

Source:Comores269
*Le titre et l’intertitre sont de Al-watwan

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