L’Union sportive de Zilimadjuu a gagné, hier au stade de Moroni, la finale de la Coupe des Comores au niveau de Ngazidja. Le club du sud de la capitale, qui s’est montrée la plus incisive dans ce derby moronien face à Volcan club, a eu droit au trophée régional après la séance fatidique des tirs au but, quatre à trois, au terme d’un nul vierge à l’issue du temps réglementaire. Les garçons de Zianoudine Msoili ont su, ainsi, garder leur titre. La saison dernière, ils s’étaient qualifiés pour la phase nationale du tournoi en battant, en finale au même stade de Moroni, Elan club de Mitsudje.
Cette année, ils ont été les bourreaux de leur éternel rival de la capitale, Volcan club. La déception se lisait sur les fronts des coéquipiers du capitaine de Volcan, Abdoulhamid Ahmed El Mamoune alias Nanou. Pas, apparemment, sur celui du staff technique du club. Peu après la rencontre, son directeur sportif, Fahardine Mroivili, devait, en effet, lâcher, serein : “la finale du dimanche avait un enjeu limité. Nous l’avons perdue, certes, mais nous sommes tout de même qualifiés pour la phase nationale”.

De l’avis général, l’une des leçons à tirer de cette finale, c’est le respect et le fair-play entre les vingt-deux acteurs. L’international qui l’a dirigée, Mohamed Athoumani, qui n’a souffert d’aucune contestation. Pour l’entraineur de Zilimadjuu, gagner la finale, surtout face à une grande équipe comme le Volcan club, allait motiver ses garçons. “Je suis fier d’avoir, d’abord, su défendre mon titre, mais aussi pour nous être qualifiés avec la manière pour la phase nationale”, a-t-il déclaré. Lors de la précédente édition de la même compétition au niveau national, les deux représentants de Ngazidja, Zilamdjuu et Elan club, n’avaient pas fait le poids devant Yakele sport de Mtsamdu ya Ndzuani.
Cette fois-ci, le Volcan club, le vainqueur national 2018, jure ses grands dieux avoir les éléments qu’il faut pour monter sur la plus haute marche du podium. Pour se faire, il peut compter sur un effectif expérimenté dominé par un nombre appréciable d’internationaux à l’image des Coelacanthes Fasoiha Goula Soilihi, Faouz Faidine ou encore son gardien de but, Salimo Velonjara.
Dans tous les cas, qui vivra, verra.