Dans le but de les sensibiliser sur «la lutte contre toutes formes de violences» faites aux jeunes footballeurs, l’officier «Guardians Fifa» de la Fédération de football des Comores anime des ateliers d’échange avec des éducateurs et des entraineurs. Une formation qui consiste, également, à «identifier tous les problèmes liés aux maltraitances des enfants, mais aussi détecter des cas d’agressions sexuelles» dans le milieu du football national explique Mohamed Ibrahim alias Makero qui a été formé pendant près de deux ans par les soins de la fédération internationale de la discipline.
«Nous avons commencé la formation à Ndzuani où nous avons beaucoup échangé avec les encadreurs, coachs et éducateurs. Nous leur avons rappelé qu’ils doivent faire en sorte que ces enfants aient envie de jouer au football par plaisir ou par passion et non parce qu’on les a intimidés ou pousser à le faire», a expliqué le diplômé en droit.
Son rôle est de conseiller les encadreurs de ces jeunes d’avoir «une bonne conduite vis-à-vis des jeunes qu’ils ont à leur charge.
Une documentation sur des codes à respecter pendant, avant et après les entrainements ou les matchs a été distribuée aux bénéficiaires de la formation.
Bientôt les premières résolutions
La formation devra se baser sur des documents précis sur les codes de conduite tant au niveau des entraîneurs que de celui des mineurs. «Cela permettra à chaque entraîneur de savoir ses limites et comment se comporter avec ses jeunes joueurs», a précisé l’officier Guardians Fifa de la Ffc.
Pour aider ces éducateurs à respecter ces «codes», Mohamed Ibrahim envisage d’»impliquer» des parents, des clubs, des districts et les ligues dans sa mission. En outre, il va s’agir de mettre en place une stratégie qui «permette de contrôler toutes les activités des jeunes. Enfin, nous allons élaborer une procédure sur toutes sortes de violences avant de proposer un premier rapport de travail à la Fifa».
Ce genre de formation est organisé pour la première fois aux Comores après le constat fait sur le continent, et ailleurs, sur ce fléau.Après la dernière session de la formation prévue cette semaine à Ngazidja, nous ferons état dans nos prochaines éditons, des premières résolutions issues de cette formation.
