La formation de dix-sept entraineurs de natation au Comité national olympique et à la piscine du restaurant le Cœlacanthe à Moroni, a pris fin samedi à l’issue d’une brève cérémonie. L’expert du World aquatics, Philippe Pascal, qui avait assuré la formation, a suggéré aux responsables de la fédération nationale et à l’autorité sportive de penser à construire une piscine. «Les stagiaires ont manifesté une grande volonté d’apprendre, mais qu’est-ce qu’ils vont devenir après, comment et où vont-ils travailler?», s’est-il interrogé.Les cours théoriques de la formation se sont déroulés dans la salle de conférence du Cosic. Mais il a fallu que toute l’équipe se rende au restaurant Le Coelacanthe pour les séances pratiques. Quatre jeunes filles ont suivi cette formation.
Parmi les stagiaires, le médaillé d’argent au 50 m nage libre aux Jeux des îles à Maurice en 2019, Fahad Ahamda Msa, Amir Illiassa et Michel Mdahoma, également coach d’athlétisme. «Nous avons apprécié la manière dont l’expert Phillippe Pascal a instruit. On a beaucoup travaillé. Nous allons à notre niveau encadrer nos jeunes nageurs», s’est félicité Fahad Ahamada Msa. Selon le président par intérim de la fédération de natation, Halifa Mlamali, les choix dans ont été faits par rapport à la piscine existante. «Avec quatre couloirs, les entraineurs devaient travailler en série de quatre», devait-il préciser.
La nation comorienne compte un certain nombre de médaillés des jeux des îles. On se rappelle des très bonnes performances de Hassane Ahamada, de la catégorie handisport. Mais en dehors de leur qualité naturelle et de leur morale, les nageurs comoriens ne peuvent compter sur aucune motivation de quelque nature que ce soit de la part de l’autoroute publique.
«Probablement avant 2027»
«Comment peut-on rivaliser avec des nageurs mauriciens ou réunionnais qui s’entrainent régulièrement en piscine» s’inquiétait, à ce propos, le jeune international comorien, Fayadi Ahamada Msa à la sortie des derniers Jeux des jeunes.A ce propos, le président du comité olympique national, Ibrahim Mze Mohamed, avant de déclarer close la formation, reconnaissait la nécessité d’avoir une piscine «même s’il n’y a pas» que cette discipline qui manque de sites appropriés». Selon lui, avec «l’intention et l’ambition du président de la République d’organiser les Jeux îles 2027 chez nous», on aura une piscine. «Même si il faudra aussi d’autres investissements pour y arriver», devait-il conclure.