Jackson Kambi a remporté, samedi 2 mars dernier à Nice en France, la coupe de shindokaï, dans la catégorie vétéran +85 kg. Le karatéka comorien revenait sur le ring sept ans après sa dernière participation à une compétition officielle. Aussi, pour ce grand champion shindokaï, participer à cette trente-deuxième édition a été un grand défi à relever. a été gros. «J’ai préparé ce gros challenge discrètement pendant deux ans et je suis très content d’avoir gagné cette coupe», jubile ce natif de Mitsamihuli au Nord de Ngazidja.Le double champion du Monde 2016 et 2017 se serait engagé dans ce tournoi pour, a-t-il déclaré, «montrer l’exemple» à ses élèves de son association, Asat karaté shindokaï, basée à
Source d’inspiration
Toulouse en France : «Après ma victoire, ils vont comprendre que la détermination d’aujourd’hui mène au succès de demain et qu’il n’y a pas d’âge pour réaliser ses rêves et qu’ils doivent toujours rêver et travailler dur pour se surpasser», devait-il expliquer avant d’avouer s’être engagé dans ce challenge, également, pour son propre plaisir et pour faire plaisir à Gilles Richard, 7e dan et responsables de la section karaté shindokaï, qui l’aurait beaucoup encouragé dans ce projet.
Trois fois champion
Jackson Kambi a gagné sa finale contre Nakara Souhaiel. Sa personnalité et son statut ont motivé le Comorien à aller au bout de son rêve : «J’ai eu en face des adversaires valeureux. C’est un karaté très expérimenté auquel j’ai beaucoup de respect».S’il y a autre chose qui a marqué l’ancien élève de Maitre Paul, c’est bien l’organisation de la compétition : «Ce fut un bel évènement sportif bien organisé par la fédération française de karaté et le Kancho Gilles Richard», assure-t-il.
Le nouveau titre de Jackson Kaambi devrait inspirer son premier centre de formation, Tigre du nord, du Maitre Paul Karim, basé à Mitsamihuli en Union des Comores.Jackson Kaambi est double champion du monde, 2016 et 2017, en Italie, et champion de France 2014.