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Halifa Mlamali, président de la Fédération comorienne des sports aquatiques (Fcsa) : «Nous allons, bientôt, avoir une piscine olympique»

Halifa Mlamali, président de la Fédération comorienne des sports aquatiques (Fcsa) : «Nous allons, bientôt, avoir une piscine olympique»

Sports | -   Elie-Dine Djouma

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Elu dimanche 15 septembre dernier, l’ex-coach national nous fait part, dans l’entretien qui suit, de ses ambitions et des perspectives de son institution

 

Comment pensez-vous restructurer la natation comorienne?

Nous avons l’obligation de faire en sorte que les jeunes, à Ndzuani et Mwali, s’impliquent d’avantage dans la discipline. Dans ce sens, nous avons déjà formé quelques officiels et des athlètes originaires de ces îles. Cela permet, notamment, d’avoir des représentants de toutes les îles dans nos compétitions internationales.

Le pays manque de piscine olympique depuis toujours, comment expliquez-vous cela?

Il est vrai que c’est un problème. Toutefois, nous espérons avoir, bientôt, des infrastructures aquatiques aux normes internationales. Le pays disposera, prochainement, d’une piscine qui va, non seulement, servir aux Jeux de 2027, mais aussi offrir des opportunités aux jeunes attirés par les sports aquatiques.
En attendant, nos nageurs progressent, les résultats le montrent parfaitement. Le passage de l’expert français, Philippe Pascal, accrédité par la World aquatics, en partenariat avec notre Comité national olympique, pour former des entraîneurs a eu un impact positif sur nos athlètes. En plus de la piscine, nous aurons besoin d’entraîneurs et d’entraînements réguliers, efficaces et qui bénéficieront du soutien et des évaluations de la World aquatics.

Quelques athlètes réalisent des temps encourageants depuis 2022, comment comptez-vous les aider à s’améliorer encore plus?

Nous sommes membres de la Fédération internationale de natation (Fina), de la World aquatics depuis 2005. Je suis désormais président de la fédération nationale, la confiance règne entre nos membres. Nous allons, désormais, mettre en place une politique de développement de la discipline au profit, évidemment, de nos athlètes.

Maesha Saadi bat depuis 2022 des records nationaux, avez-vous un projet particulier en ce qui la concerne?

Elle est notre fer de lance. Elle a été notre porte-drapeau aux tous récents Jo de Paris, en France. Elle est boursière olympique et bénéficie du soutien du Cosic en partenariat avec la fédération. D’autres athlètes franco-comoriens, comme Kamila Ibrahim ou encore Moina Touma, sont là pour accompagner cette dynamique et former une belle équipe de Cœlacanthes. La Fcsa doit s’assurer que Maesha Saadi ne manque pas ses compétitions régionales comme mondiales.

Comment planifiez-vous la préparation des jeux des îles Comores 2027?

Ils arrivent au galop. La fédération va organiser des formations continues. C’est un travail qui sera assuré par la Direction technique de la fédération, au niveau local. Pour se faire, nous allons devoir mettre en place un projet de soutien à nos élites, notamment, en les engageant dans des compétitions. Evidemment, cela ne sera possible qu’avec le concours du Comité d’organisation des Jioi 2027.

Dans l’immédiat, qu’est-ce que la natation comorienne attend, justement, du Coji 2027?

Nous attendons l’arrivée d’experts pour former des athlètes, des entraîneurs et des officiels divers. Nous pourrions, également, les former à l’étranger dans des pays de la région ou d’ailleurs. A Maurice pour les officiels, en France pour les athlètes, et les entraineurs en République populaire de Chine pour les entraineurs.

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