Victoire sur le fil pour Moustoifa Salim qui a recueilli, dimanche dernier, quatorze voix contre treize pour son unique adversaire, Salaouia Baco. Un score enregistré sur les trois ligues de handball à l’issue de l’assemblée générale élective de la fédération nationale. Celui qui a tendance à se présenter comme étant le sauveur de ce sport collectif est originaire de Mtsamdu ya Ndzuani.
Le passionné de handball depuis son jeune âge, a touché ses premières balles à l’âge de douze ans. Du haut de ses 37, il va (enfin?) diriger pour la première la plus haute instance de la discipline. «J’ai débuté le handball en 1999. J’ai joué au club Dharuba, bien que la première équipe qui m’a formé et mis sur le terrain soit l’Uhuru club de Mtsamdu».
On le retrouve, également, dans tous les coins de l’île, occupé à entrainer et former des équipes. Malgré les conflits que la fédération a dû affronter, Moustoifa Salim se dit prêt à travailler avec ses «opposants» pour l’intérêt de la discipline. «Je n’ai jamais répondu aux critiques et aux insultes parce que je sais qu’après il faudra travailler et relever les défis de notre sport avec tout le monde», a-t-il l’habitude de confier. L’un de ses premiers défis, justement, va être de développer cette discipline à Mwali, Ndzuani et à Ngazidja.
Pour ce qui est de sa «méthode», il veut travailler «avec toutes et tous, dans le respect des règles et des textes». Ses objectifs prioritaires? «Faire progresser la discipline et préparer les jeux de 2027
Peu après son élection, Moustoifa Salim avait tenu à exprimer sa «gratitude pour le soutien moral de sa famille, notamment de sa femme» qui le soutient et lui fait «confiance» dans toutes ses actions. «C’est cette même confiance que j’ai donnée au fil des années à la discipline, qu’on m’a rendue ce dimanche à l’occasion de cette élection», assure celui qui va diriger le handball de son pays durant, au moins, les quatre prochaines années.