Djounaid Athoumane Ali, journaliste de la radio Hayba Fm
"C’était une rencontre très compliquée et aussi difficile pour l’équipe nationale. La Gambie a participé à des nombreuses compétitions autant que nous , si bien qu’elle a de bons joueurs de qualité qui jouent dans des championnats de haut niveau que ceux de l’équipe nationale. Le score de parité est pour moi mérité et c’est un bon résultat pour les Cœlacanthe des Comores. Même si on a raté pas mal d’occasions. En vérité, jouer à l’extérieur n’est pas facile pour toutes les équipes du monde. Le manque de supporters dans le stade quand on joue à l’extérieur est un problème majeur pour nos ambassadeurs."
Armel Sylva, responsable du football féminin à la Fédération de football des Comores
"Ce n’est pas du tout un bon résultat pour nous car c’est nous qui recevions. Ça ne s’annonce pas bon pour nous surtout quand on connaît les autres équipes qui composent le groupe. Donc ce ne seront pas des matchs à ignorer mais plutôt à prendre avec beaucoup de sérieux. Je pense que le coach aura le temps de corriger les petites lacunes qu’il y avait, surtout au milieu de terrain. Il n’y avait aucune cohésion, ce qui a fait que notre défense à trop subi. C’est vrai que nous avons une difficulté à gagner des matchs à l’extérieur mais il faut savoir que nous sommes une petite nation de football. La présence des supporteurs a toujours été un atout majeur. On sait tous que l’ambiance et l’arrivée des joueurs au pays, ça les booste et on ne va pas se mentir, les conditions quand on joue à l’extérieur ne sont pas du tout les mêmes que quand on joue chez nous."
Anzilane Abdoulmadjid, secrétaire général de la commission régionale des arbitres
"A mon avis, le match n’était pas convainquant, non pas parce qu’on n’a pas gagné mais on n’a pas vu le vrai jeu de nos joueurs surtout en deuxième partie. C’était un match très important pour nous et on devait le gagner car on peut dire que c’est l’équipe la plus mal classée de la poule au niveau Fifa. Tout d’abord il faut savoir que nos joueurs n’ont jamais été à l’aise quand ils jouent dans des terrains synthétiques. Ils aiment le gazon naturel comme celui de Maluzini. Et la présence du public à Maluzini a toujours poussé les joueurs à jouer à fond."
Coach Adams, préparateur athlétique
"Pour moi, c’est un point important car c’était comme un match à l’extérieur vu la physionomie du match. C’était à domicile sur les papiers mais sur le terrain les deux équipes étaient dans les mêmes circonstances environnementales, même s’il y avait une importante foule d’étudiants comoriens qui essayaient de jouer le rôle de 12ème homme. Certes, les Cœlacanthes pouvaient faire mieux mais j’ai observé une équipe jeune de Gambie bien déterminée à accrocher les Cœlacanthes, surtout sur le plan athlétique. Bien que cette rencontre ne se soit pas jouée à Maluzini là où le 12ème homme a toujours joué un rôle pour aider l’équipe à décrocher les 3 points. C’est quand même un résultat encourageant pour la suite."
Hachim Ali Issa, coach de Rapide club de Moroni
"Les Gambiens étaient prêts physiquement et ils savaient que les Cœlacanthes jouent le ballon et eux les forçaient à reculer, à ne pas proposer du jeu pour ne pas être dérangés. L’équipe se montre sûre d’elle. Elle manque de pression, d’agressivité et de jeu rapide. Elle laisse l’adversaire toucher plus de ballon. En plus, elle jouait trop bas. C’est mon observation pendant la première période. Contrairement à la deuxième, elle jouait haut avec des relances. Si dès qu’elle a marqué, elle avait cette attitude, elle aurait conservé le score. Mais dans tout ça, l’avenir est prometteur. Il suffit de prendre, prochainement, le taureau par les cornes. C’est toujours difficile de jouer un match à l’extérieur et à mon avis le match d’ hier, c est un bon résultat car dans une compétition, le premier match est toujours difficile."