Les trois cyclistes comoriens sélectionnés pour prendre part aux championnats du Monde de cyclisme sur route 2025 séjournent déjà à Kigali, au Rwanda, où le champion national, Dahalani Abderrahmane, Irhamidine Issouf Soidik et Nadjima Ramadhani suivent un stage de préparation. Cette équipe nationale mixte de cyclisme est managée dans cette compétition internationale par le sélectionneur, Ali Mohamed Ali. Cet ancien international comorien assurait, hier, que tout se passait bien dans la préparation des cyclistes : "le stage se déroule dans les meilleures conditions? Evidemment, bien nous sommes toutes et tous conscients.es que les championnats du Monde c’est quelque chose de différent de ce qu’il nous a été donnés de voir jusqu’ici".
L’équipe du capitaine Dahalani Abderrahmane s’est rendue dans la capitale rwandaise depuis trois semaines avec comme objectif de "prendre connaissance des routes de la ville, s’acclimater et s’entrainer dans des conditions optimales". Pour le vice-président de la fédération comorienne de cyclisme, Halifa Nassor, cette préparation sur le terrain est très importante pour les représentants comoriens : "il s’agit de jeunes qui sont à la découverte du haut niveau. Mais aller s’entrainer à Kigali va les mettre en confiance et les motiver au maximum pour partir à la conquête de belles performances", espère le responsable.
Les championnats du Monde de cyclisme sur route "Kigali 2025" se dérouleront du 21 au 28 septembre prochain. Dans trois jours, les Comores vont participer pour la première fois de leur histoire à cette compétition. Pour le directeur technique national de la fédération de cyclisme, Walia Abdallah, le plus important pour la fédération est d’aider leurs cyclistes à gagne en expérience. Par ailleurs, cela offrir aux athlètes une opportunité rêvée de se préparer pour les prochains Jeux des îles de l’Océan indien qui doivent avoir lieu dans leur pays : ils vont concourir aux championnats du Monde dans l’espoir que cela va améliorer leurs temps", précise le technicien convaincu avant que son instance "a besoin d’une compétition de ce niveau pour évaluer ses cyclistes".Dans nos prochaines éditions, nous allons revenir sur le parcours de la courageuse et unique cycliste dame de la sélection nationale, Nadjima Ramadhani.
