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Jeux de la Cjsoi de Djibouti / Organisation : Mention, peut mieux faire !

Jeux de la Cjsoi de Djibouti / Organisation : Mention, peut mieux faire !

Sports | -   Elie-Dine Djouma

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Les onzièmes jeux de la Commission des ministères de la Jeunesse et des Sports des îles de l’océan indien ont été ouverts, vendredi soir et les compétitions ont débuté le lendemain avec le match opposant le pays hôte aux Seychelles. Malgré la convivialité qui règne entre les jeunes participants, l’organisation, elle, rencontre quelques couacs. A ces ratés, les jeunes sportifs comoriens doivent faire avec les difficultés liées à leur propre délégation.

 

Les Djiboutiens sont, sans nul doute, très hospitaliers. Mais, si l’on en juge par ce qu’on a vu jusqu’ici, l’organisation de leurs premiers jeux de la Cjsoi est loin d’avoir satisfait tout le monde. Les jeunes Mauriciens ont été les premiers à s’être plaints des conditions de vie au village des jeux pourtant flambant neuf bâti au sein des bâtiments Lota, à Ramousse à Djibouti. Ils déplorent “l’absence d’eau à certains endroits et de lits dans certaines chambres”, a affirmé le ministre mauricien de la Jeunesse et des Sports, Stephan Toussaint.


Au départ, les responsables djiboutiens semblaient avoir pris ces problèmes pour de “simples détails”. Cependant, le ministre mauricien a tenu à rassurer les parents de ces jeunes : “certes, il y a quelques imperfections constatées, mais après la réunion ministérielle, la commission locale d’organisation des jeux a assuré que la situation allait s’améliorer dans les meilleurs délais”, a relativisé le responsable mauricien.

Aux pieds levés

Le fait que les jeunes Mauriciens aient parlé des problèmes rencontrés à leurs parents a provoqué un certain émoi chez les Djiboutiens.
Il est vrai, cependant, qu’on doit faire face à un certain nombre de difficultés. C’est ainsi qu’aucun centre de presse n’a été aménagé ce qui fait que les femmes et les hommes des médias ont tout le mal du monde à connaître les programmes du jour ou encore les résultats enregistrés dans les différents sites sportifs.

Les Comoriens ont rencontré les mêmes problèmes liés aux logements. Mais tel n’est pas le problème qui tracasse le plus, nos jeunes sportifs. En effet, les Cœlacanthes des moins de 17 ans s’entrainent avec des maillots bigarrés. Et personne, ni les plus hauts responsables de la délégation ni le staff technique de l’équipe, ne semblent en mesure de fournir des explications fiables. Une chose qu’on a du mal à comprendre quand on pense que la fédération de football a son équipementier, Maana sport. Voir les Cœlacanthes s’entrainer avec des maillots des clubs européens datant de 2010 a plus qu’irrité les membres de la délégation et beaucoup imputent à cela un “manque de collaboration” entre les organisateurs des jeux au niveau des Comores et la Ffc.


Vendredi, les responsables de la délégation ont dû, au pied levé, acheter sur place des tee-shirts blancs qui seront floqués “Comores” au dos ne serait-ce que pour permettre aux jeunes de s’identifier au sein du village des jeux.

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