Plusieurs médailles ont été ramenées à la maison. Retenu en boxe, Abdoullatuf Youkina affiche son bronze avec fierté. «Nous nous sommes bien préparés avant le départ pour Maurice. A force de persévérance, nous en sommes arrivés là. C’est le fruit d’u travail acharné. Ma médaille, je la dédie à la patrie, au pays. Elle est là pour montrer ce que vaut la boxe comorienne», déclare un jeune boxeur qui conseille la persévérance» : «Ceux qui aiment ce sport, ne doivent jamais lâcher, quelles que soient les difficultés».
«Fière de ma fille»
A la pétanque, Manaa Nour Mohamed a remporté deux médailles de bronze. Une fierté pour ses parents venus l’accueillir à l’aéroport : «Nos enfants qui ont représenté le pays dans l’Océan indien sont revenus avec des médailles. C’est une prestation qui va bien «vendre» le pays à l’étranger. J’ai initié ma fille à la pétanque parce que moi-même, je suis un joueur et un ancien vice-président de la fédération. Nous l’avons encadrée et aidée à se perfectionner. Elle a été détectée et retenue par la fédération pour représenter le pays. Elle est revenue avec deux médailles en bronze. C’est une grande fierté pour la famille et surtout pour moi qui suis un acteur de la discipline», jubilait ce père. Pour sa part, Manaa Nour Mohamed, affiche ses deux médailles avec fierté. «Je les dédie à ma famille et aux amoureux de la pétanque. Nous avons vécu ensemble avec les autres athlètes des très bons moments fraternels», assure-t-elle.
«Comores 2027»
Cette douzième édition des jeux s’est avérée fructueuse pour les Comores, classées troisièmes parmi six délégations présentes. «Pour cette douzième édition et pour la première fois, Ndzuani ramène à la maison six médailles dans les compétitions et quatre de mérite. C’est une première. Nous avons passé de bons jeux même s’il y a eu des soucis du côté de la logistique. Les Comores ont été le premier pays à être appelé lors de la clôture des jeux pour leur tenues et leur jeu d’ensemble», relève l’actuel directeur régional de la Culture à Ndzuani.
Pour ce qui est de la treizième édition des jeux, prévue aux Comores, le directeur exhorte les pouvoirs publics à s’y prendre «dès maintenant». «Le besoin d’infrastructures sportives et culturelles, pour des jeux qui doivent se dérouler sur l’ensemble du territoire national, est bien réel. Si nous ne nous dotons pas de cet équipement ces toutes prochaines années, nous ne pourrons pas les abriter. N’oublions pas que les Maldives ont abandonné, juste une année avant les jeux par soucis d’infrastructures suffisantes», conclu-t-il comme en avertissement.
Ahmed Zaidou (Stagiaire)