Le chef de la délégation comorienne est revenu lors de cette conférence sur le bilan des Jeux. «En effet, nous nous attendions à ce que les sports individuels obtiennent de meilleurs résultats que les sports collectifs, à l’exception du handball qui était très proche de l’exploit. Des progrès sont à noter dans le football, mais en ce qui concerne le basketball, c’est un échec complet.Le constat est là, et il y a donc du travail à faire», a-t-il dit. Cependant, le ministre a tenu à rassurer la population sur la volonté du gouvernement de poursuivre le processus de candidature des Jeux jusqu’au bout.
Aide de la Chine
«Il est important de savoir que notre pays avait des objectifs à atteindre à Madagascar. Ceux fixés par le président de la République, Azali Assoumani, ont été atteints. Nous avons remporté 31 médailles, dont 5 en or, en une seule édition.Au cours des 40 dernières années de Jeux, sur 10 éditions, nous avons obtenu 5 médailles. Beaucoup d’efforts sont attendus pour 2027. À domicile, nous aurons les ressources nécessaires dans des conditions optimales pour assurer les disciplines que nous choisirons. Lors de la dernière réunion, j’ai présenté un projet visant à créer un comité de haut niveau pour les Jeux», a-t-il longuement expliqué.
Concernant la candidature, trois dossiers ont été déposés auprès du comité international des Jeux : les Maldives, l’île de Mayotte et les Comores indépendantes. Le ministre comorien des Sports a répondu à la question épineuse concernant la candidature de Mayotte, l’île comorienne sous administration française, pour les Jeux de 2027. «La question de Mayotte ne devrait pas être source de polémique. Son adhésion aux Jeux des Îles est traitée dans la charte et le règlement intérieur de ceux-ci, comme l’indique l’article 7, alinéa 2. En résumé, Mayotte peut présenter sa candidature. Cependant, nous ne pouvons pas prendre une décision favorable, bien que nous soyons prêts à lui attribuer un certain nombre de disciplines. Le président de la République n’a aucune objection à cet égard. Toutes les îles auront des disciplines», a-t-il assuré.
Dans un contexte économique mondial difficile, le ministre compte sur le soutien de la République populaire de Chine pour la construction de nouvelles infrastructures sportives. « Notre partenaire incontournable, la Chine, s’engage à répondre à nos besoins en matière d’infrastructures hôtelières, médicales, de sécurité, et surtout sportives, qui stimuleront l’économie du pays. Les infrastructures existantes seront également rénovées, notamment le stade de Hombo, celui de Sima, et le gymnase de Missiri pour Ndzuani. Des accords ont été signés avec l’ambassadeur de la République populaire de Chine à Moroni», a annoncé le ministre.