Les onzièmes n’ont pas encore officiellement de pays candidat à leur organisation. Cela après le désistement des Maldives, mardi dernier à l’issue de la réunion du Conseil international des jeux (Cij). Pourtant, ils doivent suivant le calendrier être organisés l’été 2023. Depuis ce même mardi 20 octobre, Madagascar a affiché sa disposition à abriter, pour la troisième fois de son histoire, cette édition. Mais rien n’est encore officiel au niveau même de la Grande Ile. Dans un mois, le Cij pourrait, cependant, recevoir officiellement son dossier de candidature.
Dans la logique des choses, le Cij devrait consulter les Comores en tant que candidates malheureuses à l’organisation des Jioi 2023 pour avoir vu, le 27 juillet 2019, leur candidature écartée au profit de celle des Maldives.Le ministre des Sports Nordine Ben Ahmad estime, dans la foulée, que les Comores méritaient de se voir confiées ce onzième rendez-vous.
Jeudi dernier, il a organisé une réunion avec des experts sportifs nationaux pour plancher sur le sujet. “Je devais confirmer le retrait des Maldives aux techniciens nationaux et rappeler que les Comores étaient les seules candidates avec les Maldives, pour l’organisation des jeux des 2023”, a dit le ministre des Sports sans plus de commentaires.Il faut savoir qu’une réunion du Cij est prévue à Madagascar en février 2021.
“On a fait appel aux techniciens comoriens pour étudier l’impact du retrait des Maldives sur les Comores. Nous avons recueilli les données et les avis des uns et des autres. La décision d’une éventuelle candidature des Comores pour l’organisation des Jioi 2023 va revenir au gouvernement”, a dit le secrétaire général du ministère des Sports, Soulé Madi M’dahoma.
Les autorités devraient réfléchir à deux fois avant de se positionner. Elles doivent évaluer le dossier remis au Cij en 2019 et penser aux infrastructures sportives. Mais le pays doit, surtout, faire son examen de conscience sur les raisons des échecs de trois précédentes candidatures, dont celui de 2019.
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