Quel a été votre sentiment par rapport à la cérémonie d’ouverture?
Elle a été historique dans la mesure où pour la première fois de l’histoire des jeux, elle n’a pas été organisée dans un stade. Sans compter ce qui a été fait ce jour-là. C’était était extraordinaire. A commencer par le défilé des athlètes qui s’est déroulé sur la Seine et dans des bateaux, c’est une première. L’ambiance était au rendez-vous. Malgré la pluie qui pouvait gâcher la fête, tout le monde était chaud et enthousiaste.
Comment se passe la préparation au niveau de vos athlètes?
Pour les athlètes chacun applique son programme journalier d’entraînement et la préparation se passe bien. Jusqu’au d’aujourd’hui, aucun d’eux n’a été signalé malade ni déclaré forfait. Tous sont prêts à entrer en compétition.
Quels sont les objectifs du Cosic pour ces jeux au niveau de ses représentants?
Vous savez, parmi les athlètes présents aux jeux, un seul a été qualifié. Donc sans vouloir décevoir l’espoir des Comoriens, disons, un qualifié, une médaille espérée. Pour les autres athlètes, je dirais qu’il s’agira de battre leur propre record, c’est-à-dire améliorer leur chrono, ce qui traduirait une amélioration de leurs performances.
Quels sont vos projets pour Comores 2027* pendant que vous vivez Paris 2024?
Les jeux des îles 2027, c’est un défi national avant d’être celui du gouvernement ou du Cosic. Chacun des acteurs concernés par ce challenge aura à assumer sa part de responsabilité.
En ce qui concerne le Cosic, il continuera à s’investir dans la préparation de nos athlètes. Une campagne de recrutement des jeunes talents sera initiée et des négociations avec certains comités nationaux olympiques sont déjà entamées pour qu’on puisse envoyer nos athlètes dans des centres de formation de ces pays amis.
Qu’est-ce que cela signifie pour vous de représenter l’île de Ngazidja et le mouvement olympique comorien à Paris 2024?
Ma présence à Paris n’a rien avoir avec mes fonctions de gouverneur de Ngazidja. Je suis là parce que je suis le président du Cosic. Si je ne l’étais pas, je ne crois pas que je serais aujourd’hui à Paris, c’est aussi simple que ça. Je devais faire cette précision, à ce propos, pour éclaircir certaines choses car les gens mélangent tout sur ma personnalité sportive et politique.
Êtes-vous satisfait de la préparation de vos athlètes?
En ce qui concerne la préparation de nos athlètes, je pense que le Cosic a fait de son mieux pour les accompagner, les mettre dans les meilleures conditions acceptables pour ne pas dire optimum. Ces athlètes disposaient de bourses octroyées par le Cosic à travers des programmes de la Solidarité olympique (Cio). Pendant deux à trois ans, ils ont été assistés et accompagnés. Ils se sont donc bien préparés.
Quelque chose n’irait pas au niveau de la participation des Comoriens aux jeux?
Ce sont les athlètes qui sont habiles à répondre à cette question. Ce qui est sûr, ils vont entrer en compétition à partir de ce mardi, 30 juillet, par la natation.
Pensez-vous déjà aux Jo Los Angeles 2028, si oui à quoi exactement?
Je ne pense pas à Los Angeles puisque mon mandat prend fin en décembre prochain. Attendons cette date pour avoir une réponse appropriée à cette question. Par contre, j’essaie de tout mettre en place pour une belle préparation des jeux îles Comores 2027.
Un dernier mot?
Souhaiter à nos athlètes de passer de bons jeux et de sortir de ces jeux-là tête haute. Mais aussi rappeler à tout le monde que notre pays s’est engagé à organiser les Jeux des îles en 2027. Relever ce défi c’est se mettre derrière le chef de l’Etat, Azali Assoumani, et dépasser les divergences surtout politiques pour réussir cette grande fête indianoocéanique.
*Jioi qui doivent être organisés aux Comores