«Le sport au service de la santé». Tel est le slogan mis en avant, samedi 3 août, par l’association Maesha Health Development, à l’occasion du lancement de la première édition des Jeux olympiques des jeunes comoriens (Jojc). L’événement a été marqué par la présence du ministre de la Jeunesse et des sports, Nourdine Ben Ahmed, des maires des villes de Moroni et de Tsidje, entre autres. Il réunissait, au stade de Moroni, des jeunes âgés entre 9 et 14 ans autour de disciplines sportives telles que le football, le basketball, la course, en plus du volley, du frisbee et du badminton, proposés sous forme d’initiation. Ces jeux olympiques des jeunes, explique la secrétaire générale de cette association Yousra Ahamada, initiés par des jeunes de la diaspora comorienne de France, ont pour but de «promouvoir la santé des enfants à travers le sport». Ils ne sont que la continuité des actions entreprises depuis 2017 – date de la création de l’association – visant à «améliorer les conditions sanitaires des enfants et des femmes».
Plusieurs villes de l’île de Ngazidja ont pris part aux différentes compétitions, qui ont eu lieu dans la journée du samedi de 9 à 17h, notamment les villes de Moroni, Dzahani, Batsa, Mvuni et Mkazi. «Nous avons passés d’agréables moments en compagnie des enfants. Nous avons pris plaisir à les voir s’amuser et s’épanouir. Le public a également répondu présent. Cela nous encourage à faire mieux», poursuit l’étudiante en biotechnologie. Comme, par exemple, étendre ces jeux aux autres îles, soit le souhait émis par la secrétaire générale de la Fédération de football des Comores (Ffc), Mariyatta Abdouchacour.
Maesha Health Development a œuvré en 2017 dans «l’hygiène de la femme» avec notamment la distribution de kits, procédé à un nettoyage des écoles et hôpitaux. En 2018, elle a tenu des activités déjà sportives réunissant les écoles coraniques avant de songer, cette année, à étendre ce dernier projet à différentes agglomérations de l’île de Ngazidja. Pour la sage-femme à l’hôpital El-maarouf et secrétaire adjointe de l’association au niveau des Comores, Fatouma Daouda, cette activité est d’autant plus essentielle qu’elle «relève du bien être des enfants, tant au niveau physique et morale que sociale»n