Les Comores accueilleront les Jeux des îles de l’Océan indien (Jioi) en 2027. Cette confirmation a été faite en février dernier par le Conseil international des jeux (Cij) à l’issue de son inspection à Moroni. Le 14 février, le président du Cij, Philippe Hao Thyn Voon, a officiellement annoncé l’organisation des Jioi 2027 aux Comores. Il a déclaré : «J’ai confiance que les Comores peuvent organiser les jeux en 2027», ajoutant que «le gouvernement est très impliqué dans ce projet ainsi que le Comité national olympique. Cela nous rassure».
Malgré cette confiance des responsables du Cij, un certain retard s’observe dans l’organisation. Alors que le Conseil international des jeux attend une invitation pour sa deuxième réunion à Moroni, la Commission d’organisation des Jeux des îles de l’Océan indien 2027 n’a pas encore été nommée. Il en va de même pour le poste de «Monsieur Jeux», qui doit être confié à un responsable politique. L’État doit également intensifier ses efforts administratifs pour formaliser sa convention avec la République populaire de Chine, laquelle s’est engagée à construire, grâce à un don, la piscine olympique et le gymnase à Mitsudje.
Ces infrastructures sportives doivent être en cours de construction avant la prochaine réunion du Cij, prévue pour janvier 2025. C’est l’une des conditions posées par le ce dernier aux responsables sportifs comoriens. Avant cette date, les Comores doivent activer le projet de construction de la piscine et du gymnase, ainsi que celui des établissements hôteliers, notamment l’hôtel en chantier à Galawa, à Mitsamihuli.
Bien que les Comores ne soient pas gravement en retard dans l’organisation des jeux, elles doivent encore accomplir de nombreuses démarches administratives. Les autorités comoriennes prévoient d’accueillir plus de trois mille personnes pour quatorze disciplines sportives. L’archipel doit donc se doter d’infrastructures adaptées aux sports collectifs. Prévu pour juillet 2027, l’État dispose de moins de deux ans et demi pour concrétiser ce « projet sportif régional ». Si le retard observé n’est pas encore alarmant, un besoin pressant se fait sentir d’accélerer l’agenda des activités pour renforcer les chances des Comores de convaincre le Cij lors de sa visite en janvier 2025.