Vous venez d’arriver à Moroni pour affronter ce vendredi les Comores. C’est avec quels joueurs et quel état d’esprit?

Nous sommes bien arrivés à Moroni avec un noyau de dix-huit joueurs. Dimanche, il y a un eu un travail qui a été fait avec l’arrivée des expatriés. Ils sont cinq joueurs dont Andy Sophie, l’unique joueur qui a déjà joué contre les Comores en 2012.

Nous avons beaucoup travaillé et je soutiens que tous les joueurs vont bien. Nous devrions faire ce travail au cas où il y avait un pépin physique, pour le régler. Tous mes joueurs sont en forme. Ils sont concentrés sur le match surtout. Ils ont un bon état d’esprit. Nous essayons de les mettre dans les meilleures conditions afin d’entrer tous sereins dans le match.

En s’appuyant sur les statistiques de vos précédentes rencontres, la presse comorienne soutient que vous êtes favoris face aux Comoriens. Acceptez-vous ce statut?

Connaissant Amir (Amiredine Abdou, le sélectionneur comorien, Ndlr), il ne va pas se reposer sur ça. Si on se remet sur le contexte, par rapport aux trois dernières rencontres opposant les Comores à Maurice, ce sont de nouvelles sélections avec de nouveaux entraineurs.

Il y a dans chaque équipe deux joueurs qui ont disputé ces matchs. Nous avons Andy Sophie et le gardien de but réserve et les Comores ont le gardien et Chadhouli Mdradabi. Même si Maurice les a gagnés, mais c’étaient d’autres compétitions. Vous savez que chaque compétition se prépare avec une nouvelle philosophie.

Les Comores comptent sur ses expatriés que nous avons tant étudiés, au cours de leurs matchs contre le Togo et le Gabon. Les deux équipes ont changé. Elles grandissent et progressent bien. Mais le jugement du statut de favori, on le laisse aux journalistes et aux supporters.

Voulez-vous dire un mot sur Amiredine Abdou, que vous ne cessez de décrire comme un de vos meilleurs amis?

Merci de m’avoir rappelé mon pote. C’est un bon entraineur et un grand homme en même temps. Je le connais bien. Mais depuis que nous sommes entrés au fond de la préparation de ce match, on ne se parle guère. Cela est venu tout seul par signe de respect. Les Comores ont eu de la chance d’avoir un sélectionneur comme lui, de sa classe.

On cherche à se faire un nom, et on le réussit plus ou moins. Il sait tout sur moi sur le plan professionnel et c’est réciproque. Vendredi, on s’opposera au stade. Toutefois, on se respecte beaucoup et chacun va essayer de faire mieux que l’autre afin de décrocher un bon résultat.