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Journee internationale de la boxe I Un appel à la paix et à l’unité à travers le sport

Journee internationale de la boxe I Un appel à la paix et à l’unité à travers le sport

Sports | -   Stagiaire

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 la boxe est un sport de contact physique, de mesure, de réflexe et de fair-play, et non une confrontation violente

 

La Journée internationale de la boxe a été célébrée pour la première fois à Tsinimwashongo ya Mbadjini, le dimanche 27 août dernier. L’Association internationale de boxe (Iba) et la Confédération africaine de boxe (Afbc), en collaboration avec la Fédération comorienne de boxe (Fcb), ont marqué cette journée sous le thème de la « boxe éducative». La cérémonie a débuté par un discours d’ouverture et de remerciements prononcé par le secrétaire général de la Fcb, Mohamed Bacar. Son allocution a mis l’accent sur l’importance de préserver la paix et l’unité à travers le sport en général, et plus particulièrement dans la boxe.

Motiver la jeunesse
des régions éloignées

D’après ce dernier, « la boxe est un sport de contact physique, de mesure, de réflexe et de fair-play, et non une confrontation violente ». Le choix du thème de la « boxe éducative » vise à enseigner à la jeunesse l’amour et l’humanisme envers leurs adversaires, contribuant ainsi à maintenir la paix dans la région dans le pays.
La décision de célébrer cette journée en dehors de la capitale a été saluée par Alifou Saïd, président de la Ligue de Ngazidja, qui soutient la nécessité de motiver la jeunesse des régions éloignées à s’impliquer dans des sports autres que le football, évitant ainsi les conflits inter-villageois qui y sont souvent liés. Pour Saïd, encourager les jeunes à s’intéresser à des disciplines comme la boxe favorise la paix dès leur jeune âge, en privilégiant des valeurs éducatives plutôt que l’affrontement physique.


Pendant la célébration, Issihaka Djibaba, président de la jeunesse de Tsinimwashongo, a rappelé l’engouement de sa ville pour la boxe et le judo. Il a mentionné que la jeunesse de cette localité a déjà honoré les Comores en remportant une médaille d’argent en judo lors d’une compétition à Maurice en 2015. De son côté, Said Asmakou, un vétéran de la boxe comorienne, a exprimé son souhait de voir la boxe s’épanouir dans toutes les villes de Ngazidja. Il a appelé à « l’unité et au respect mutuel pour promouvoir une image positive de la discipline », en vue d’ « attirer de nouveaux adeptes ».
La journée s’est clôturée par un spectacle de boxe énergique impliquant des jeunes âgés de 6 à 18 ans. Dix combats ont été organisés, dont un entre une fille et un garçon pour symboliser l’égalité des genres dans la boxe.

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