À l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’enfant, une marche symbolique s’est tenue ce jeudi 20 novembre entre la place de l’Indépendance et la place de Badjanani. Organisé par le centre Anfia Ibrahim, en partenariat avec Moroni Terminal, Comores Télécom et la Fondation Habiba, l’événement a rassemblé de nombreux établissements éducatifs tels que le Groupe scolaire fundi Abdoulhamid, l’école française Henri-Matisse, Hope School, Ibn Khaldoun, le collège de Mbueni ainsi que l’association Ngo’shawo.
Depuis trois ans, le centre Anfia Ibrahim, dédié à l’accompagnement des enfants en situation de handicap, marque cette journée par une marche de solidarité. L’objectif : donner la parole et de la visibilité aux enfants porteurs de trisomie, d’autisme ou d’autres handicaps, tout en rappelant que leurs droits doivent être pleinement reconnus et respectés.
La directrice du centre, Hachmiya Said Hassane Maoulana, a fait part de sa satisfaction à l’issue de la marche et a lancé cet appel aux familles : « Un grand bravo aux parents qui acceptent le handicap de l’enfant et sollicitent une aide. Je reconnais que cela n’est pas facile, mais n’ayez aucune honte. Un enfant en situation pareille est un enfant malade, mais il reste un enfant et mérite tous les droits d’un enfant », a-t-elle déclaré, exhortant les parents à inscrire leurs enfants dans des centres adaptés afin qu’ils puissent bénéficier d’un accompagnement essentiel.
Le centre social Anfia Ibrahim se veut ainsi un espace où l’épanouissement de l’enfant n’est jamais freiné par le handicap, mais au contraire encouragé par une intégration active dans la société. Le maire de Moroni, Omar Mohamed, présent lors de l’événement, a rappelé l’importance d’un engagement durable. « Ce n’est pas un rendez-vous annuel, mais un engagement envers les enfants en situation de handicap. Je m’engage personnellement à promouvoir toutes les prises en charge nécessaires, qu’il s’agisse de santé ou de mobilité. Unissons nos efforts pour offrir à ces enfants un avenir digne. Respecter le droit de l’enfant, c’est le devoir d’une société », a-t-il affirmé.
Toimayat H. Ali
