La première phase des championnats élites régionaux a été bouclée en décembre 2019 semble-t-il dans des conditions tout à fait acceptables. Que bilan faites-vous de ce travail de vos ligues régionales?
Les championnats se sont bien passés au niveau de leur organisation. Je pense que le Comité de normalisation a bien géré ces compétitions jusqu’à leur terme et que les résultats sont positifs. Nous espérons que la seconde phase sera mieux organisée.
L’opinion sportive a été prise de court avec le congé forcé à la secrétaire générale de la Fédération de football des Comores, Mariyatta Abdou Chacour. Quelle explication donneriez-vous à tout ça?
D’abord, ce n’était pas un congé forcé. Ensuite, Mariyatta Abdou Chacour n’est pas l’”ancien” secrétaire générale de la fédération comme on l’entend trop souvent. Elle fait toujours partie de l’institution. Mais, je pense que chaque personne qui travaille a droit à un congé. Il lui a tout simplement été demandé de consommer ses congés.
Vous êtes nommée à la tête du Comité de la Ffc le 12 novembre dernier. Où en êtes-vous avec les missions qui vous ont été confiées par la Fifa?
Nous avons dû rencontrer les présidents des ligues régionales pour éclairer l’objet de la mission. Il était, ensuite, impératif de mettre en place une commission ad hoc à la Ligue de football de Ndzuani dont son mandat a expiré fin 2019. La commission prend désormais les reines et travailler. Pour ce qui est de notre mission, vous en saurait plus dans les jours à venir.
Où en êtes-vous avec la révision des textes régissant la Ffc et ses ligues?
On a deux juristes dont un magistrat au sein du comité. Ils se sont penchés là-dessus. Ils vont bientôt mettre en place les commissions qui vont faire ce travail. Les textes sont là. Ils sont revus et lus. Il faut alors les revoir avec des personnes du monde sportif et qui s’y connaissent en matière de football. Il a fallu faire la collecte des informations qui ont été ensuite examinées avant de les mettre en pratique. Je pense qu’on est bien parti. Des séminaires seront organisés en vue d’examiner officiellement ces textes. Car le but de tout ça, c’est d’aboutir à une assemblée générale élective.
Votre mandat expire fin octobre prochain. Estimez-vous pouvoir finir votre mission avant cette échéance?
On se donne les moyens pour y arriver. Le comité de normalisation a un calendrier bien défini pour ses tâches et il n’y aucune raison qu’on ne le finisse pas le boulot à temps. Je ne compte pas jouer les prolongations surtout quand vous savez le but de notre nomination. Nous devons rendre crédible le football comorien en instaurant plus d’éthique et de rigueur dans le respect de ses textes. Aucun membre de notre comité ne sera éligible ce qui veut dire que notre seul intérêt est de normaliser tout ça avant le 30 octobre 2020.
Comment vous sentez-vous en tant que femme dans ce milieu connu pour être un environnement plutôt masculin?
J’ai une mission bien précise. Je tiens compte de cela sans me poser des questions particulières. Il n’y a aucune raison pour que je m’inquiète. On se respecte entre nous et travaillons en parfaite harmonie.Plusieurs comités de normalisation confiés à des femmes ont bien rempli leur mission. Je ne vais pas dire que je ne suis pas à ma place. Il ne s’agit pas du travail d’une seule personne, mais d’une équipe. Il n’y a pas de raison que me sente à l’écartn