La présélection de la délégation de karaté et des disciplines associées de Mayotte est à Moroni depuis le samedi 25 février dernier pour un stage d’une semaine dans le cadre de la préparation des Jeux des îles 2023. Il s’agit de cinq combattants, leur coach et deux responsables.
Le stage a commencé dimanche 26 février, par une séance physique de réveil musculaire. «On s’entraîne deux fois par jour. Dans la journée, on fait de la préparation physique et, tous les après-midis, du karaté. Aujourd’hui, par exemple, on va faire du karaté contre des combattants d’ici à l’Institut national de la Jeunesse et des Sports», a expliqué, mardi à la salle des sports de l’hôtel Retaj à Moroni, le patron de la délégation, Ahmada Mohamed Tostao.
Les cinq combattants se préparent sous la direction du coach, Saïd Moindjié Attoumane qui apprécie les conditions dans lesquelles se déroule le stage : «On essaie de développer les arts martiaux. On est là pour échanger avec les karatékas d’ici. Nous avons reçu la visite du président de la Fédération comorienne de karaté, qui a apprécié le fait que nous fassions ce stage à Moroni». Saïd Moindjié Attoumane n’est pas à son premier échange sur place : «Nous l’avions déjà fait en 2014, puis en 2016, toujours dans le but de partager notre expérience avec d’autres combattants», a confirmé l’entraineur.
Une question de qualité
Dans cette présélection régionale, il manque un combattant qui, selon Ahmada Mohamed Tostao, est à la Réunion, mais l’équipe sera bientôt au complet pour un stage prévu en France. «Nous allons préparer un prochain stage intensif de deux semaines en France, le mois de mai prochain. L’équipe sera, alors, au grand complet», indique-t-il. La sélection régionale définitive de l’île pour les Jioi prévus en août prochain devra être tirée fin avril. Elle pourrait être représentée par une vingtaine d’athlètes. «Nous n’allons pas nous rendre à Madagascar uniquement sur la base du quota autorisé mais suivant le niveau de nos combattants», a tenu à préciser, cependant, le responsable.
Le karatéka et stagiaire Andri Rakotondravelo assure, pour sa part, que «tout se passe à merveille. C’est épuisant, mais on trouve toujours un moyen de nous décontracter». Peu avant l’échange du jour prévu à l’Injs, il s’est dit impatient d’aller «découvrir la forme de ces combattants, pour me faire une idée de comment ils travaillent dans leurs clubs».
