Elles sont environ mille femmes et jeunes filles qui vont courir demain, samedi 7 mars, la huitième édition de La course des femmes dont le départ est prévu à 7 heures pétantes Place de l’indépendance à Moroni. L’association organisatrice de la course, “Femme en mouvement” (Afm) invite les participantes à se présenter sur la ligne de départ à 5h du matin. Cette année, l’Afm a changé l’itinéraire et la date de cette course initialement programmée le 8 mars en marge de Journée internationale de la femme. Contrairement aux précédentes éditions, le lieu d’arrivée sera fixé au stade de Maluzini. “Les participantes vont quitter la place de l’indépendance pour se rendre directement à Maluzini. Elles ne vont plus faire le tour du sud de la capitale”, devait-elle préciser. Toutefois, c’est toujours sous le thème “Ensemble, luttons contre les violences conjugales” que les amatrices et professionnelles de la course sur route sont conviées célébrer la journée mondiale de la femme.

Plusieurs activités

Cette édition, qui va avoir pour marraine la gouverneure de Ngazidja, devrait voir une importante participation de lycéennes. Sitti Farouata Mhoudini devrait être de la partie. Pour les coureures, il va s’agir d’épanouir leurs corps à travers une activité sportive, mais pas que. Les organisatrices ont prévu d’autres activités liées à la santé de la femme. La vice-présidente de l’Afm, Hadidja Alimoudhir, avait annoncé, en janvier, à la presse qu’”une séance de dépistage du paludisme sera au menu du programme de la journée”. D’autres opérations de sensibilisations par rapport à plusieurs autres maladies sont également prévues, stade de Maluzini.

Défi majeur

Les coureuses seront réparties en trois catégories, selon leur âge. Il y aura donc trois podiums pour la circonstance. Mais avant de penser à la cérémonie des remises des primes aux plus rapides, il faut songer que les officiels auront, à l’évidence, du pain sur la planche. Ces spécialistes de la fédération d’athlétisme vont, en effet, avoir à gérer une course et l’arrivée de plusieurs centaines d’athlètes pas nécessairement habituées à une activité aussi exigeante. D’autant plus qu’il reviendra au même service de s’occuper des questions de sécurité. La gestion de près d’un millier de personnes a peu de chance de ressembler à un exercice de routine. C’est même un défi majeur. Toutefois, Nouhère Bafakihi assure que tous ces paramètres ont été “murement étudiés”. “La gendarmerie nationale va nous accompagner pour le bon déroulement de la course”.A la dernière édition en 2019, la course avait rassemblé tout au plus près de six-cent dames. A vos marques, prêtes, partez. Et, surtout, bonne course pour ces dames.