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La présidente du Comité de normalisation de la Ffc I «Nous avons totalement confiance à nos Cœlacanthes»

La présidente du Comité de normalisation de la Ffc I «Nous avons totalement confiance à nos Cœlacanthes»

Sports | -   Elie-Dine Djouma

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Kanizat Ibrahim s’est entretenue mercredi avec Afrique football média (Afm). Elle a répondu à des questions sur les activités de son institution durant la crise du covid-19. Elle s’est longuement étendue sur l’équipe nationale.

 

Comment la Fédération de football des Comores vit la crise du covid-19?
Nous nous conformons aux textes sortis aux Comores sur la question ainsi qu’aux recommandations de la Fifa et de la Caf et faisons en sorte que les consignes soient respectées. Les matchs sont suspendus jusqu’à nouvel ordre, comme partout ailleurs dans le monde entier.

Quel bilan pouvez-vous faire six mois après votre nomination à la tête du Comité de normalisation?
Plutôt positif. Nous avons réussi jusqu’alors à tenir notre feuille de route. Evidemment, nous faisons actuellement face à des problèmes pour l’exécuter, mais quand tout entrera dans l’ordre, on pourra continuer. On a commencé à travailler les textes à l’instar des statuts, du code d’éthique, du code électoral, que nous avons pu présenter à la ligue de Mwali. Dès que possible, nous allons pouvoir continuer avec les autres ligues. J’espère que nous pouvons reprendre bientôt et qu’on ne sera dans les temps.

Pensez-vous pouvoir faire adopter et réviser tous les textes avant septembre?
Nous avons déjà travaillé sur les statuts, l’éthique, le code d’éthique et le code électoral. Vu que les vols sont suspendus et que les membres de la Fifa ne peuvent plus se déplacer, nous ne pouvons plus continuer. Dès que les restrictions actuelles seront levées nous espérons pouvoir tenir dans les temps, d’ici septembre. Mais ça ne dépend pas que de nous.
C’est très difficile de présenter des textes à des ligues qui contiennent plus de vingt personnes. Cela demanderait beaucoup de temps et beaucoup d’échanges. On ne peut travailler en télétravail dans ces conditions. On est obligé d’attendre. Nous sommes prêts. Nous attendons tout juste le feu vert.

Vous avez suspendu vos compétitions le 23 mars à cause du covid-19. Quelle seront les décisions à prendre pour les classements définitifs des D1 régionales, si la situation sanitaire actuelle devait perdurer?
Les compétitions vont reprendre dès que les mesures de restrictions du covid-19 seront levées. Il n’y a aucun souci pour ça d’autant plus qu’il ne nous reste pas beaucoup de journées (deux à Mwali et Ndzuani et une à Ngazidja, Ndlr). Pour les mesures à prendre par rapport aux championnats, cela fera l’objet d’une concertation entre le comité de normalisation et toutes les ligues. Pour l’heure, je ne peux donc rien affirmer.

Vous avez comme autre mission de mettre de l’ordre au niveau financier et en matière d’éthique. Estimez-vous être sur la bonne voie?
Tout à fait. La première des choses que nous avons faites a été de demander un audit auprès de la fédération internationale, la Fifa, de 2015 à 2019. Il a été fait et nous attendons le rapport. C’est excellent pour nous. Au niveau de l’éthique, il faudra adopter une bonne gouvernance, il n’y a pas mieux si on veut que ça change vraiment.

Les Coelacanthes sont actuellement premiers de leur poule des qualifications de la Can 2021. Quelles sont leurs chances pour la suite et qu’en est-il de la situation du sélectionneur Amiredine Abdou?
Le contrat d’Amiredine Abdou a été bien renouvelé aussi bien au niveau de l’Etat que la fédération et il a toute notre confiance, comme nous avons également confiance à notre équipe nationale et à son staff. Nous avons un très bon manager et un très bon sélectionneur. Nous faisons de sorte de les accompagner au mieux.
En réunissant tous nos efforts, nous pouvons en tout cas nous donner les chances d’y arriver. C’est le souhait de toute l’équipe et de la fédération. Il n’y a pas de raison qu’on n’y arrive pas même s’il est vrai que cela va dépendre aussi d’autres paramètres. Ce qui est sûr c’est que nous allons mettre toutes les chances de notre côté.

La Ffc rencontre depuis toujours des difficultés pour soutenir financièrement ses équipes. Quelle stratégie comptez-vous mettre en place pour faire face?
Effectivement, la fédération n’a pas les moyens de prendre en charge ses équipes. Mais, comme partout en Afrique, l’Etat est un partenaire incontournable. Je dirais qu’il fait énormément d’efforts pour accompagner nos sélections et particulièrement les Coelacanthes. La Ffc contribue avec les partenaires Fifa et Caf. Maintenant, il est important de solliciter des sponsors du secteur privé et autres.

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