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Le manager de Ngazi sport : «Notre projet s’inscrit dans la durée»

Le manager de Ngazi sport : «Notre projet s’inscrit dans la durée»

Sports | -   Sardou Moussa

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“Il se disait que Ngazi était une équipe de coupe. Nous sommes, désormais en passe de démentir cette affirmation”. Le coach du presque champion de l’île, Djaanfar Salim, affirme, dans sa lancée, que la toute récente école de formation du club ne saurait tarder à devenir “une pépinière des talents de demain”.

 

Djaanfar Salim Allaoui, entouré de ses joueurs et du staff technique de la formation mirontsienne, a tenu une conférence de presse samedi 24 juillet à Mirontsi, pour “faire le bilan des cinq ans” qu’il dirige le club de cette localité, aujourd’hui leader du championnat à Ndzuani. Tel que formulé par l’entraîneur, il ne peut que faire des envieux : treize trophées, soit plus de deux par saison. Mais, surtout, un vieux rêve enfin concrétisé : cette année, Ngazi Sport fêtait déjà son titre de champion de l’île, à deux journées de la fin de la compétition. Cela faisait quatorze ans qu’il en rêvait, son dernier sacre remontant à 2007.


Champion, donc, avec la manière, à huit points d’écart du deuxième au classement*. “Une performance inédite dans le championnat de l’île”, affirme le coach qui “espère parachever cette victoire en remportant la dernière rencontre et, ainsi, terminer la saison avec un total de quarante-deux points”.


“Avant, il se disait que Ngazi était une équipe de coupe. Nous sommes, désormais en passe de démentir cette affirmation”, assure Djaanfar Salim, qui rendu un “hommage particulier” à ses défenseurs, ses latéraux, ses remplaçants ainsi qu’aux supporters de l’équipe, et qui place ce succès sur le compte “du sérieux, du professionnalisme et de la discipline”.

Il faut dire que tout semble réussir à ce manager qui fait partie, comme il l’a lui-même rappelé, des tous premiers entraineurs comoriens de premier degré formés au début des années 1990. Pour “pérenniser” ce succès, il dit placer beaucoup d’espoir sur l’école de formation du club nouvellement créée. Une école encore au stade embryonnaire, mais qui ne saurait tarder à devenir “une pépinière des talents de demain”, assure-t-il.


Mais pour que le football comorien, en général, progresse, Djaanfar Salim pense que les efforts des clubs à eux seuls ne sauraient suffire. “Il faut que cessent le clientélisme et les intérêts partisans dans le football, et que les dirigeants des instances aient pitié de toux ceux qui engagent leurs efforts pour nourrir des projets sportifs ambitieux”n
*39 points engrangés, 37 buts marqués contre 15 seulement encaissés.

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