Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Nourdine Ben Ahmed, a convié la presse ce week-end, à l’hôtel le Blecher, à Ndzuani, pour faire le tour des sujets et projets relevant de son département. Il s’agit, entre autres, de son programme en général mais aussi de sa vision sur la jeunesse, les Sports et à l’Emploi. Le ministre a d’abord fait savoir que sa préoccupation actuelle reste l’établissement de la politique sportive. «Actuellement, il y a une commission mise en place pour justement étudier la politique sportive et nous faire des propositions d’ici un mois», a-t-il fait savoir.
L’intervenant a expliqué et défendu les orientations proposées par rapport à la tenue des Assises mais aussi les grandes lignes présentées à la conférence de bailleurs tenue à Paris, dans le volet sportif. Ce qui exige rapidement, à l’entendre, la rédaction du document de la politique sportive exigée par le chef de l’Etat. «A Paris, le volet sport a pris une place de choix dans la stratégie de développement du pays, les infrastructures. Ainsi, nous sommes en pleine préparation de la politique sportive», a-t-il précisé.
Le ministre a évoqué les difficultés qui touchent les directions régionales de la Jeunesse et sports, notamment à Ndzuani où l’actuel directeur ne cesse de crier la multiplication d’associations fantômes et dont les bureaux exécutifs sont les mêmes depuis leurs créations. «Nous avons signés un arrêté demandant une révision des statuts et un renouvellement des bureaux des associations dont il est question», a informé le ministre.
Concernant la reprise des compétitions sportives suspendues à cause du Coronavirus, le conférencier a indiqué qu’il n’y a qu’une seule fédération qui a souhaité la reprise. «J’ai proposé à la fédération d’aller se concerter avec l’ensemble des présidents des équipes. Nous attendons leur compte-rendu avant de dire quoi que ce soit», a-t-il répondu.
Concernant la question des jeux des îles de l’Océan indien, Nourdine Ben Ahmed a fait savoir qu’une réflexion est en cours. «Nous travaillons sans relâche sur la question des jeux des îles de l’Océan. Nous savons tous que le mode d’attribution des jeux reste le vote. Nous avons des propositions à faire au sein de l’assemblée. Nous envisageons proposer un système de tournante pour que chaque pays membre ne soit pas privé le droit d’organiser les Jeux», a-t-il dévoilé, rappelant que ce sont les îles Maldives et les Comores qui n’ont pas encore organisé ces jeux de la région.
Le ministre a également abordé le volet de la culture, en évoquant les programmes déjà en cours. «Malgré la crise sanitaire qui sévit dans le monde, il y a des efforts engagés, notamment la gestion et la réhabilitation de nos sites patrimoniaux en parfaite collaboration avec l’Unesco», a-t-il souligné. Lors de cette conférence, il était question aussi d’analyser la problématique du chômage qui touche la jeunesse comorienne.
Le ministre a évoqué «la mise à disposition d’un fonds, reparti en 4 projets, pour accompagner les jeunes sur la création de l’emploi d’ici la fin de cette crise sanitaire». Le ministre s’est dit très préoccupé par les difficultés pour les jeunes à faire valoir leurs compétences diverses. A l’entendre, «la jeunesse comorienne dispose de talents mais ne dispose pas de ressources nécessaires pour les développer».
Djalali-Eddine Moindze
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