Victime d’un malaise cardiaque en pleine projection du match Gambie-Comores vendredi 15 novembre dernier, à la Place de l’indépendance, le supporter des Coelacanthes, Mohamed Ahamada, est décédé à l’hôpital El-Maarouf où il avait été évacué par la Cosep. Le natif de Hasendje dans la région de Washili a été enterré dans la matinée du samedi dans sa localité d’origine.
"Après un malaise, Place de l’indépendance à Moroni, on a fait appel au Cosep. A l'arrivée des secouristes, Mohamed Ahamada a pu monter dans le véhicule sans aucune aide. Une fois aux urgences, il a eu le temps de donner le numéro de sa sœur à qui nous devions annoncer plus tard la triste nouvelle. A 45 ans, il n’était pas encore marié et travaillait en tant que maçon et menuisier. C’était quelqu’un de bien qui s’entendait avec tout le monde. Il avait fait la swalat du soir avant de se rendre à la place de l’indépendance. Que Dieu lui pardonne ses péchés et l’accueille dans son paradis", a déclaré un membre de sa famille, Faissoil Iliassa, avant de rappeler que le défunt aimait beaucoup le football et était un fervent supporter des Verts.
Les acteurs du football comorien ne cessent, depuis, de faire part de leur désarroi et de leur tristesse sur les réseaux sociaux. "J’ai appris avec beaucoup de peine la disparition brutale de notre jeune frère Mohamed Ahamada, survenue peu après la qualification de l’équipe nationale pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. Aussi grande qu’elle soit, cette victoire ne pourra pas nous faire oublier la disparition d’un être cher. Ainsi, au nom de mon comité exécutif, du staff de l’équipe, et des joueurs des Coelacanthes mais, aussi au nom de tous les acteurs du football comorien, je tiens à présenter nos condoléances attristées à la famille, aux proches, ainsi qu'à la ville de Hasendje, pour cette disparition tragique d’un des leurs. Nous nous tenons aux côtés de la famille du regretté dans ces moments pénibles… Mgu namrehemu yamlaze pvema", a affiché le président de la Fédération de football des Comores (Ffc), Saïd Ali Saïd Athouman, sur la page Facebook de son instance.
