Le coup d’envoi des prochains jeux des îles à Madagascar sera donné dans cent-quatre jours. Si, pour l’essentiel, les pays sont fin prêts pour la plus prestigieuse compétition régionale, c’est loin d’être le cas pour les Comores. A moins de trois quatre mois de cette onzième édition qui démarre le 25 août rien n’a été fait officiellement pour préparer la délégation. «Nous avons prévu deux regroupements pour toutes les disciplines avant le départ. Le premier devait avoir lieu il y a déjà quelques mois, mais rien n’a été encore fait faute des moyens», explique le secrétaire général du Comité national olympique, Hilmy Aboud Saïd.
A moins de quatre mois
Dans une interview à la presse, son président, Ibrahim Mzé Mohamed, avait annoncé deux stages de préparation dont le premier avant le mois de juin. Mais, selon toute vraisemblance, ça va être difficile car la Commission d’organisation des jeux n’a toujours pas vu le jour.Il faut dire que, jusqu’ici, «l’Etat n’a pas débloquer les moyens nécessaires», s’inquiète-t-on et quelques fédérations, à l’image de celles de pétanque, de basketball, d’haltérophilie, de lutte, de boxe, d’athlétisme et de natation, sont en train de composer leurs sélections «avec les moyens du bords».
C’est ainsi que les boxeurs s’entraînent depuis septembre 2022, que la fédération de basketball a lancé sa campagne de détection des joueurs et joueuses de ses équipes de basketball 5x5 et 3x3. L’instance de Djinti Ahamada prévoit un regroupement à Ndzuani, ce malgré les moyens limités. «Nous sommes motivés. Nous sommes conscients que nous pouvons avoir des équipes compétitives. Mais on ne peut pas faire plus avec les moyens qu’on dispose», regrette-il.
Le temps presse
Tout cela est d’autant plus inquiétant que la Commission locale d’organisation doit communiquer le nombre d’athlètes par discipline à la réunion du Conseil international des jeux prévue le 24 mai prochain à Madagascar. Tous les pays participants doivent confirmer auprès de cet organe suprême des Jioi leur participation à l’édition, le nombre d’athlètes qu’ils vont engager ainsi que les disciplines auxquelles ils prendront par parmi les vingt-trois retenues.Dans ces conditions il ne faut aucun doute que, pour les Comores, «le temps presse!».